- N°27 - Apprendre... demain
- N°26 - Vers un travail soutenable
- N°25 - Les technologies au service des RH
- N°24 - Entre audace et continuïté
- N°23 - Explorer les apprentissages du futur
- N°21 - Recrutement entre pointillisme et impressionisme
- N°20 - Prochain arrêt : le Futur
- N°19 - Quand le public bouge ...
- N°18 - J'innove, tu formes, nous partageons ...
- N°17 - RH : L'hégémonie du droit ?
- N°16 - Tech & Learn Ep. 3
- N°16 - Tech & Learn Ep. 2
- N°16 - Tech & Learn Ep. 1
- N°15 - de 2021 à 2022
- N°14b - HS Learning Show
- N°14 - L'image des RH
- N°13 - Formation Post Covid
- N°12b - Se former aux RH
- N°12 - Modes Managériales
- N°11 - Collectifs
- N°10 - Les RH et les chiffres
- N°9 - Learning Tech.
- N°8 - La RSE
- N°7b - Formation
- N°7 - Marque Employeur
- N°6 - La QVT
- N°5 - Les compétences
- N°4 - 1,2,3 Formez !
- N°3 - Femmes et Entreprises
- N°2 - Relations sociales
- N°1 - IA et RH
-
N°27 - Apprendre... demain
Le succès des jeux Olympiques et paralympiques est venu magnifier l’importance incroyable de la place du corps et des émotions dans la société. En ces années où le digital a semblé envahir nos vies, ce retour aux fondamentaux est éclairant. Comme l’a dit Tony Estanguet, Président du Comité d’Organisation des Jeux de Paris 2024 lors de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Paris 2024 : «Au-delà de la langue que l’on partage, au-delà des valeurs que l’on porte en commun, des monuments et des livres d’Histoire, ce qui nous lie et nous construit en tant que nation, ce sont les émotions collectives.»
Il est aisé de faire le parallèle avec le domaine des RH et de la formation dans le monde de l’entreprise et plus largement dans la société. Comment prenons-nous en compte les individus dans leur altérité ? Que représente le corps des collaborateurs au quotidien dans l’entreprise, alors que traditionnellement il ne s’exprime que par ses maux, ses maladies, ses TMS ? En formation, quelle place prend il en dehors de la gestion des temps de pause ?
Et que dire des émotions ? C’est comme si on avait oublié qu’aucun des apprentissages fondamentaux depuis la petite enfance s’étaient engrammés de manière pérenne, sans cette dimension émotionnelle.
Evidemment si on invoque le corps des individus, on se doit en même temps ouvrir nos organisations et nos dispositifs à la diversité induite. Car cette diversité représente la richesse à l’opposé des stéréotypes normatifs et réducteurs. On peut donc y trouver toutes les composantes liées à l’âge, au genre, au handicap visible ou invisible, à l’appartenance à des communautés sociales, aux pays d’origine, à la langue maternelle, etc. Quelle magnifique illustration par ces jeux paralympiques du potentiel extraordinaire généré par cette diversité, ne laissant aucune place à des jugements de valeurs basés sur le prédominance de la norme.
Qui dit diversité, implique immédiatement la nécessité de l’inclusion. Une nouvelle fois, dans le monde de la formation, nous sommes placés face à un défi : faire du numérique et des innovations pédagogiques, des vecteurs transformateurs des dispositifs pour enfin répondre à cette obligation d’inclure TOUS les individus.
C’est bien sur ces bases que nous avons conçus dès octobre 2023 le programme de l’édition 2024 du Learning Show. Car il s’agit bien de ne pas céder aux mécanismes de pensée simplistes qui voudraient confondre Innovation et numérique et opposer le numérique à l’humain. Il nous a été aisé de sourcer et d’inviter plus de 110 intervenants qui chacun.e de leur manière vont illustrer de manière originale la richesse des pratiques pédagogiques innovantes, magnifiant le corps, les émotions, les compétences transversales. Puissiez-vous en garder des sources d’inspiration pour transformer vos pratiques quotidiennes et nécessairement réinventer votre place dans les dispositifs de formation en plein chamboulement.
Yannig Raffenel -
N°26 - Vers un travail soutenable
Ce numéro, dans la continuation du numéro 6 du Mag RH paru en mai 2019 (4 ans déjà !) s’interesse plus particulièrement à la qualité de vie et des conditions de travail. L’occasion de s’interroger sur la «soutenabilité du travail».
Offrir une bonne qualité de vie au travail est devenu un défi clé pour toutes les organisations, qu’elles soient publiques ou privées. C’est un facteur essentiel pour attirer et retenir les talents, améliorer la motivation, réduire l’absentèisme, créer une culture d’entreprise durable et plein d’autres choses encore.
La qualité de vie au travail est généralement perçue ou du moins recherchée au travers d’actions visant à la recherche du :
- Bien-être physique (Environnement de travail sain, équipements adaptés, horaires raisonnables) ;
- Bien-être mental (Gestion du stress, soutien psychologique, opportunités d’épanouissement) ;
- Équilibre vie pro/perso (Flexibilité, télétravail, congés payés) ;
- Épanouissement (Autonomie, reconnaissance, possibilités d’évolution) ;
Mais ces objectifs louables se heurtent trop souvent à la réalité concrète du fonctionnement de nos organisations. Les pistes conduisent de plus en plus à la recherche d’un travail soutenable, reposant principalement sur :
- Une meilleure répartition des charges de travail (Éviter les heures supplémentaires excessives et les délais irréalistes) ;
- Une clarification organisationnelle (Clarifier les rôles, les objectifs et les processus) ;
- Une évolution des habitudes managériales vers une logique de soutien managérial (Offrir un encadrement bienveillant et valoriser les contributions) ;
Alors au delà des recettes déjà éprouvées, faire avancer la QVCT va désormais reposer sur la création d’une culture d’entreprise centrée sur le bien-être et l’épanouissement des collaborateurs, permettant l’innovation et la résilience grâce à des équipes motivées et épanouies. La pérennité du système devant permettre d’attirer et retenir les meilleurs talents pour assurer la croissance à long terme. Quand on vous dit que tout est lié.
Enfin, Je ne saurais terminer cette brève introduction à ce 26ème numéro du MasRH sans remercier nos amis du LabRH qui ont répondu, encore une fois, massivement présents au travers de leurs contributions.
Francois GEUZE & Michel Barabel, Rédacteurs en chef -
N°25 - Les technologies au service des RH
A l'occasion de deux événements majeurs de l'année RH nous vous proposons un numéro spécial sur les technologies. Au programme 230 pages sur :
- Avenir de la fonction RH
- Impact du Web3 et de l'IA
- Technologie, Santé et QVT
- Les nouvelles du Learning
- Recrutement
- Intégration
- Carrières
- Management
- Flex et Télétravail
- Revisiter l'entreprise
Bonne lecture et découvertes
-
N°24 - Entre audace et continuïté
Ce dernier numéro de l’année va donner une bonne partie de ses pages à des acteurs différents de l’écosystème RH : des enseignants-chercheurs, des syndicalistes, des consultants, des institutionnels, etrepreneurs et des DRH, bien entendu. Le deal sera de tenter de nous transmettre leurs idées sur ce que devraient être les priorités sociales de l’année ou des années qui viennent. Mais ce MagRH est également très spécial puisque contrairement à nos autres numéros, il n’a pas de dossier central. Ainsi chaque contributeur a été laissé libre de se poistionner sur un thème de son choix : Marque employeur, développement des compétences, performance, Santé, salariés aidants... Vous pourrez ainsi, chères lectrices et lecteurs confronter vos propres perceptions à celles de ces personnes. Personne ? non pas toutes ! Dans le lot, s’est infiltrée une IA… et si nous l’avions masquée, elle aurait pu passer pour la plus complète et la plus vertueuse peut-être. Faut-il s’en émouvoir ? Pour ma part, je pense que non, puisque – si j’ai bien compris ma leçon numérique – elle n’a fait que reprendre, synthétiser, concentrer, hiérarchiser, tout ce qui s’est dit sur le sujet ces derniers temps. Si c’est effectivement le cas, alors je trouve qu’il y a de l’espoir pour notre profession mais aussi pour les salariés et pour nos entreprises. Vous jugerez vous-même en consultant l’article bluffant de Jérémy Lamri.
-
N°23 - Explorer les apprentissages du futur
De tous temps, les terriens poursuivent ce rêve, (fantasme ou cauchemar), qu’un jour l’Homme sera remplacé par la machine.
Que cela soit dans la littérature ou au cinéma, nous sommes nourris par des dystopies qui nous décrivent la bascule de l’univers tel que nous le connaissons aujourd’hui. La quête sans fin de la domestication des robots et autres formes d’intelligence artificielle finit toujours par se retourner contre leurs créateurs.
Loin d’être le fruit exclusif de l’imagination prolixe d’auteurs, nous sommes dès à présent un grand nombre de citoyens à nous retrouver confrontés à la réalité de l’envahissement dans notre quotidien de l’IA (sous des formes variées et insoupçonnées, souvent à notre insu). Il est donc logique de voir autour de nous s’exprimer de manière réflexe, voire conditionnée, les peurs de perte de contrôle et d’asservissement de l’Homme par l’IA.
Que cela soit dans le monde du travail, dans les services RH, formation, ou dans l’enseignement, nombreux sont les sujets de débats entre les explorateurs d’innovations et ceux qui mettent en garde contre leurs dérives. La complexité des questions soulevées nous invite tou.te.s à prendre du temps pour nourrir notre réflexion. En effet, vouloir lutter contre l’arrivée de l’IA ressemble au combat de Don Quichotte. Et pourtant il semble indispensable d’adopter une posture critique, distanciée et réflexive pour ne pas subir les transformations générées.
Nous avons sans doute une opportunité fantastique de réinvention de nos organisations et des dispositifs qui en découlent, alignés sur une conviction puissante : plus l’usage des outils numériques est important, plus la place de l’humain doit devenir et rester essentielle.
Plus que jamais des espaces d’expression des approches scientifiques, philosophiques, de retours d’expériences, de partage de pratiques sont indispensables pour permettre à tout un chacun.e de se faire sa propre opinion et de trouver la posture qui lui semble juste.
Le Learning Show est un événement idéal pour accompagner les acteurs de la formation dans leur réflexion et contribuer à les éclairer dans leurs choix. Fidèle à son ADN depuis 7 ans, ce temps suspendu au cœur de la frénésie de la rentrée, permet de se rencontrer, d’échanger, de débattre, d’expérimenter de manière active entre pairs. C’était donc logique (une évidence) qu’en 2018 le MagRH soit devenu partenaire de «Le Learning Show».
Nous sommes fiers que cette collaboration toujours plus forte puisse vous aider dans vos transformations permanentes.
Yannig Raffenel, Rédacteur en chef invité ...
Co-fondateur et V.P. Programmation du Learning-Show
-
N°21 - Recrutement entre pointillisme et impressionisme
Lorsque je pense que certains esprits malins (comme une soi-disante école) imaginent sortir le recrutement du périmètre RH, les bras m’en tombent. Quoi de plus RH que cette action qui consiste à travailler à l’avenir de l’énergie humaine d’une entreprise ?
S’y rejoignent en effet la réflexion sur la nécessité de compléter les équipes, la réflexion sur les actions à confier au nouveau venu, la détermination des compétences requises pour les réaliser, leur hiérarchisation, les prérequis dans le cadre d’une évolution ultérieure, (les compétences à acquérir ou en devenir), la comparaison avec le marché, aussi bien sur le salaire, les conditions, le profil, les complémentarités en regard des individus composant l’environnement, un travail sur les valeurs nécessaires et en adéquations avec celles de l’entreprise, la personnalisation du « onboarding » (comme on dit aujourd’hui), la configuration du parcours de formation de soutien, et ensuite le choix et toute la mise en place des techniques adéquates à la recherche de la perle rare. Si ça, ce ne sont pas des RH, je me demande bien ce qui peut en être.
En revanche, le recrutement d’hier et celui d’aujourd’hui est-il le même ? Les outils ont-ils évolué, et sont-ils tous fiables ? Les propos, dans la presse, faisant état de difficultés de recrutement sont-ils réalistes ? Les comportements des candidats et des recruteurs sont-ils révélateurs de changement de paradigmes ? Nous avons pensé qu’il serait utile de faire un point d’ensemble sur ces interrogations. D’autant qu’au-delà de la ou des techniques de recrutement, on peut constater que les évolutions numériques et la gestion des « data » s’accompagnent de la nécessité d’une hauteur de vue sur le sujet, comprenant de l’éthique, du juridique, de l’anticipation voire de l’idéologie au sens noble du mot.
Sans entrer dans les détails de ma propre carrière, après avoir décidé que la psychologie clinique ne serait pas ma voie, j’ai commencé mon insertion en entreprise et dans l’univers RH par le recrutement. Prestataire d’abord, puis en entreprise, j’ai vécu des situations qui me permettent, non de me définir comme un expert, ce qui serait présomptueux, mais au moins comme un témoin et observateur attentif de ces évolutions. Combien de fois me suis-je dit que nous réinventions la poudre, que nous mettions de nouveaux mots (de préférence anglo-saxons) sur des pratiques de bon-sens, que nous devions revenir aux sources…mais le sentiment qui m’accompagne le plus souvent est que rien n’est réellement scientifique dans le recrutement. Les outils ne s’appliquent qu’à quelques paramètres mais pas en totalité puisque reste, en fin de parcours, « l’étrangeté » humaine qui, à elle seule, peut casser le processus ou au contraire le magnifier.
J’espère, qu’après avoir pris connaissance des articles du dossier, vous pourrez confronter votre point de vue avec ceux des scripteurs et faire évoluer votre propre vision du recrutement.
Mais il n’y a pas que le dossier dans ce MagRh. La partie « rubrique à brac » contient des bijoux d’articles à votre disposition qui viendront eux aussi enrichir le travail de vos neurones. Mais, je ne voudrais pas terminer sans vous faire part d’une anecdote. Participant récemment à une réunion dont les membres étaient en majorité des Experts-comptables et Commissaires aux comptes, et travaillant sur des concepts de RSE et d’IA, je me suis rendu compte que mes interlocuteurs connaissaient et lisait notre magazine, allant jusqu’à dire pour l’une d’elle, qu’un de nos dossiers avait été une grande source d’inspiration. Le lectorat du MagRh m’étonnera toujours !
Bonne lecture à vous tous, que vous soyez RH ou gens du chiffre…
André Perret
-
N°20 - Prochain arrêt : le Futur
Cela fait maintenant plusieurs années que le MagRH est le partenaire du salon Learning Technologies et consacre un numéro spécial aux innovations dans le domaine du développement des compétences. Ainsi, lorsque Vianney Thomas et Thomas Chardin ont uni les forces de leur structure respective pour lancer HR Technologies, il nous a paru comme une évidence que nous devions nous associer à ce salon qui n’en doutons pas va devenir la référence de l’innovation RH en France.
C’est pourquoi vous avez entre vos mains, un mag RH structuré en 2 parties : une première partie dédiée aux innovations RH au sens large,une deuxième partie centrée sur les innovations dans le domaine de la formation.
Ce magRH est réalisé en partenariat avec Le Lab RH (merci Alexandre Stourbe) et d’Ed Tech France (retrouvez l’édito de Yannig Raffenel, le président dans la 2ème partie). Il regroupe une soixantaine d’articles.
Si l’on se centre sur cette première partie, il est bon de rappeler que si la fonction RH n’était pas perçue comme une fonction centrée sur les questions d’innovations au 20ème siècle, il en va tout autrement aujourd’hui. La fonction RH du 21ème siècle sera innovante ou ne sera pas. Mais, être innovant ne se décrète pas. Cela repose forcément sur une approche globale autour d’un système cohérent d’actions qui s’auto renforcent.
Si les start-ups sont moteurs aujourd’hui en France pour porter des innovations ainsi bien technologiques que culturelles, le rôle des équipes RH interne est central pour sélectionner les innovations “utiles” pour les collaborateurs, les déployer efficacement et s’assurer que la greffe prenne dans la durée.
Dans l’ouvrage Innovations RH et managériales paru chez EMS en 2022 (Coordonné par Michel Barabel, Sophie Loeuilleux et Olivier Meier) , nous avons, à ce titre, identifié différentes clés indispensables à toute équipe RH qui souhaite devenir une championne de l’innovation sociale et managériale. Nous en présentons 4 sur les 7 développées dans l’ouvrage :
1 Une culture de l’innovation permanente se construit par l’ambidextrie
L’innovation RH passe également par la capacité à être ambidextre.
Il faut savoir :
- d’une part allier les activités d’exploitation (exceller dans le présent) et préparer l’avenir (activités d’exploration : focalisation sur le temps long). Les activités quotidiennes et les urgences à court terme ne doivent pas prendre le pas sur les projets stratégiques et les temps de réflexion.
- et d’autre part combiner innovations de continuité ou incrémentales (logique des petits pas) visant à renforcer l’offre de services RH actuels (augmentation de la valeur perçue, réduction des coûts, amélioration de l’impact…) de manière continue et des innovations disruptives (de rupture) dont la finalité est de changer favorablement la vie des collaborateurs et de révolutionner les politiques RH .
2 L’innovation passe par la mobilisation de tous
Nous sommes rentrés dans l’ère du “co” (coopération, codev, co construction…).
Traditionnellement, l’innovation était la mission de quelques-uns généralement regroupés dans des services dédiés (Recherche et développement, Direction de l’innovation…) au détriment de tous les autres qui devaient se concentrer sur leur travail et leurs objectifs. La complexité et le caractère turbulent de notre environnement rendent dangereuse la “privatisation” de l’idéation. Le défi de l’innovation se gagne par la masse et la diversité des points de vue, des expériences et des compétences.
C’est à la fonction RH de bâtir cette culture de l’innovation collective où chacun contribue et crée dans le cadre de communautés ou de collectifs.
3 L’innovation passe par une culture agile
Les méthodes de management de projet traditionnelles (approche en V ou en cascade) limitent les capacités d’innovation d’une équipe.L’agilité est clé.
Les équipes RH doivent adopter quatre valeurs fondamentales dans le cadre de leur projet d’innovation RH. Il faut :
- Simplifier les processus et les procédures pour gagner en vélocité. L’innovation passe par une prise de décision rapide qui est permise lorsque le poids hiérarchique est allégé et des espaces de liberté importants sont accordés.
- Être à l’écoute du terrain et ne pas hésiter en fonction des feedbacks à changer de voie autrement dit pivoter par rapport aux objectifs initiaux.
- Prôner l’hétérogénéité des équipes pour enrichir la diversité des réponses collectives.
- Favoriser l’expérimentation, le test & learn (essayer/apprendre), la posture de maker (faire, prototyper) afin de s’inscrire dans une démarche d’innovation en continu.
4 Vive l’open innovation et les écosystèmes
Innover consiste aujourd’hui à s’entourer de partenaires et à déployer une démarche collective mobilisant une pluralité de parties prenantes. Toute démarche d’innovation seulement centrée uniquement sur ses forces en interne est limitante en termes de vitesse d’exécution et d’ampleur. Vive la coopération, la collaboration et la coopétition.
Que la visite du salon HR technologies et la lecture de la 23ème année RH (déjà !) vous inspire et vous donne envie de déployer de nouvelles innovations RH au sein de vos organisations respectives !
Bonne lecture.
Michel Barabel
-
N°19 - Quand le public bouge ...
Comme le dit très bien André Perret dans l’édito introduction, le MagRH fait depuis sa création la part belle (déjà le 22ème numéro !) aux pratiques RH du secteur privé.
Notre ADN est d’apporter, à chaque numéro (1 par trimestre) un regard croisé sur des problématiques dédiées (l’IA, le développement des compétences, la marque employeur, la RSE…) en mobilisant des DRH, des consultants, des auteurs, des universitaires, des startupers, des partenaires sociaux…
Chaque numéro est l’occasion de faire un 360 degré d’un sujet.
Ce numéro n’y déroge pas mais pour une fois il s’intéresse aux pratiques et problématiques RH des organisations publiques (entreprises, institutions, administrations, collectivités) en s’appuyant sur des analyses et témoignages d’enseignants-chercheurs (plus représentés qu’à l’accoutumé) et de praticiens.
En France, environ un salarié sur cinq travaille dans la fonction publique. Si le contexte public a certaines particularités (importance des concours, poids des fonctionnaires disposant d’un contrat de travail à vie…), les problématiques RH convergent de plus en plus avec le privé (transformation digitale, changement de la culture managériale, développement d’approches agiles, rigueur budgétaire et frugalité…). A ce titre, ce dossier est à la fois un état des lieux mais également une source d’inspiration pour toute personne s’intéressant à la gestion des ressources humaines.
Ce numéro est coréalisé avec l’Observatoire ASAP (Action sociale Action publique) et bénéficie du soutien finèle du LabRH. Fort d’une centaine de membres (142 enseignants-chercheurs et praticiens, ASAP participe à la construction de l’Action Publique de demain à travers des productions d’articles, des ouvrages, des séminaires, des ateliers créatifs, et des conférences participatives.
Le dossier présente 20 articles et est structuré en sept parties :
- Innovations RH et transformations,
- Recrutement et marque employeur
- Santé, QVT et problématiques RH à l’hôpital
- RSE, diversité et inclusion
- La réforme de la haute fonction publique
- Soft skills, développement des compétences et communautés apprenantes
- GPEC et métiers
Ainsi qu'une dizaine d'articles dans notre habituelle rubrique à brac ...
Un grand merci à nos contributeurs.
Michel Barabel, Rédacteur en chef adjoint du MagRH
Olivier Meier, Directeur de l’observatoire ASAP
-
N°18 - J'innove, tu formes, nous partageons ...
L'évidence des transformations environnementales en cours est venue cet été mettre sur la sel- lette l’obligation de modifier radicale- ment bien de nos comportements et des cadres réglementaires dans l’ensemble des organisations où nous évoluons. Que ce soit en tant que citoyens, ou en tant que collaborateurs, nous sommes tous concernés pour contribuer à développer de nouvelles manières de vivre, de travailler.
Voilà pourquoi depuis un an, nous avons décidé de nous emparer de ces questions dans la programmation de cette 5ème édition du Learning Show. A l’heure où l’urgence climatique s’impose aux consciences, la formation elle aussi s’empare de ces questions sociétales incontournables. Il s’agit de découvrir des manières de sensibiliser et de former sur ces sujets et au-delà de cela, de s’interroger sur la nécessaire transformation des dispositifs de formation afin d’incarner une indispensable sobriété énergétique.
En 2022, plus que jamais la programmation va permettre aussi d’explorer tous les aspects de la Réalité Augmentée, Réalité Virtuelle, du métavers en commençant par faire vivre pour de vrai des expériences d’apprentissage en XR ! Car on ne peut pas parler de la XR, imaginer des usages simplement en manipulant des concepts théoriques. Il faut d’avoir l’avoir utilisée ! Pour l’apprivoiser, les acteurs de l’écosystème formation présents vont effectuer des plongées dans une myriade de mises en applications pédagogiques. Autant d’immersions à vivre en étant accompagnés et en questionnant la place des formateurs, du groupe d’apprenants, dans ce monde riche de la XR et du métavers.
Par ce qu’on ne peut plus ignorer les apports des sciences cognitives les participants vont trouver nombre de mises en pratiques dans des dispositifs d’animation pédagogique. Inutile d’expliquer désormais pourquoi le développement des compétences techniques ne peut se faire sans celui des compétences transversales. Impossible de ne pas tenir compte dans toutes les situations de formation des résultats des dernières recherches dans le domaine des sciences cognitives ! Apprendre à apprendre, développer sa capacité à mémoriser, mobiliser tous les sens pour développer l’attention, autant de possibilités de mise en œuvre très utiles. Et comme apprendre nécessite de mobiliser le corps en entier des apprenants, et pas environnementales en cours est seulement leur issues du domaine artistique, ou psychologique, nombreuses sont les mises en situations enthousiasmantes au travers d’ateliers riches en émotions à partager entre pairs.
Enfin, fidèle à son ADN de proposer des ateliers immersifs expérientiels, l’équipe de programmation du learning Show rassemble un éventail stimulant d’innovations pédagogiques qui utilisent souvent le digital, et qui toujours mettent l’humain au cœur de la relation. L’imagination et la créativité pédagogique sont au pouvoir ! Que cela soit dans l’utilisation des outils innovants, comme la vidéo, dans l’exploration du potentiel ludique sous toutes ses formes, ou sous des aspects méthodologiques, les ateliers seront autant de découvertes étonnantes.
Depuis 6 ans, le Learning Show, c’est l’occasion unique d’offrir aux acteurs de la formation une véritable «learning expedition» au cœur des tendances incontournables du digital learning.
Yannig Raffenel
-
N°17 - RH : L'hégémonie du droit ?
Nous sommes toujours partagés, au MagRh, entre l’envie de prendre part aux débats sociétaux qui mobilisent les esprits de nos contemporains, d’une part, et le respect de notre objectif : être utile aux acteurs de l’écosystème RH, d’autre part. Nous allons donc éviter les effets de l’inflation, les élections législatives, la guerre en Ukraine et autres actualités brulantes, même s’il n’est pas impossible de traiter ces sujets sous l’angle RH. A imaginer un jour peut-être.
En revanche, tester de nouvelles approches est possible. Et nous réfléchissons à la capacité de vous présenter dans un « proche » avenir, un Méta-MagRh … et nous sommes preneurs de toutes collaborations potentielles.
Pour ce numéro, la question n’est pas nouvelle. Y a-t-il trop de droit dans nos relations sociales et humaines ; sommes-nous sous surveillance pénale permanente ? Est-ce utile et/ou contraignant ? Est-ce un frein à l’innovation ? Ce sujet intéresse autant les DRH que les syndicalistes et les points de vue sont partagés, voire clivants, parfois imbibés d’idéologie… Alors nous allons donner la parole à des praticiens, à des théoriciens aussi mais surtout à des personnes qui acceptent de s’écouter et de prendre le parti de s’inquiéter de ce qu’une dérive pourrait-être dommageable.
Dans la rubrique à brac, de nombreux entretiens schizos et de « lu pour vous », ce qui signifie que l’édition RH se porte bien et que vous allez laisser un peu de place pour quelques ouvrages dans vos valises de vacances.
Enfin, je laisse à votre réflexion, RH et syndicalistes, cette remarque entendue lors d’un colloque sur les effets de l’IA et du numérique sur les RH, je cite : « puisque les entreprises peuvent interroger l’ensemble des salariés en temps réel sur leurs états d’esprit, leurs souhaits, leurs motivations, leur avenir…et traiter leurs réponses, à quoi servent les RH et les syndicats ? » Ce me semble un très bon sujet pour un des prochains MagRH, n’est-ce pas ?
André Perret. Rédacteur en chef.
-
N°16 - Tech & Learn Ep. 3
Déjà le 3ème épisode de notre 16ème dossier consacré au développement des compétences. Si vous avez suivi notre série, vous vous rappellez que le premier épisode était consacré aux modes du moment. En effet, impossible aujourd’hui de parler «Formation» sans que des mots issus de l’actualité ne viennent s’inviter aux débats : Réalité Virtuelle, Métavers...
Nous nous sommes demandés si l’avenir de la formation résidait dans ces promesses ? Sont-ce les révolutions attendues qui vont faire passer la formation dans le monde de l’agilité, de l’employabilité et de la transformation permanente ? S’agit-il de nouvelles manières de se former qui redéfinissent les modalités pédagogiques et le rapport au développement des compétences ? Ou n’est-ce qu’un énième habillage technologique visant à copier un réel peu performant, tout en se privant toujours plus des relations et du contact humain ?
Nous sommes tous en droit de nous poser ces questions, en regardant de plus près nombre d’appareillages numériques qui ont cherché depuis 20 ans à reproduire la formation présentielle... à distance ! Heureusement on peut voir émerger des innovations qui, elles, ne se contentent plus de digitaliser le vieux monde. Adieu les obsolètes «Systèmes de Gestion de l’Apprentissage» (ou LMS) basés sur les traces du temps consommé à se former, alors que cette notion de temps passé devant un ordinateur est un non-sens en 2022 !
D’ailleurs, le 2ème épisode du MagRH 16 a rendu compte de l’incroyable vivacité des initiatives prises autour de la pédagogie. Vous reprendrez bien un peu de « nugget learning »…
Ce troisième épisode élargit la problématique. Il est structuré en 3 temps :
- Les tendances du marché : Quelles leçons tirer de la crise sanitaire ? Après l’accélération du digital learning « grâce au covid », quelles évolutions ? Quels éditeurs edtech vont s’inscrire durablement dans le pays du learning ? Quel avenir numérique pour l’éducation ? La fin du CPF ?R etour sur l’explosion du freelancing ;,…
- Les bonnes pratiques : comment éviter qu’un projet de digital learning dérape ? Quelles stratégies marketing pour maximiser l’impact ? Comment faire progresser ses collaborateurs en français, Comment développer une culture d’apprentissage pérenne et moderne ? Développez ses compétences managériales pour manager l’incertitude ? Comment développer les softskills ?
- La certification, l’évaluation et l’impact : Faut-il être certifié pour être reconnu ? Quels sont les avantages d’un parcours de formation et de certification tout en ligne ? Formation professionnelle, ne négligez pas l’évaluation
Pour traiter ces différents sujets, nous avons mobilisé les meilleurs experts. Qu’ils soient ici remercié :
Marc Poncin (UPEC), Cyril Bedel (Edunao), Gabriel Escobar-Mesley (Barco weConnect), Jean-François Le cloarec (E-Learning Touch) ; Dorian Le Moal (edtake), Mélanie Vienot ( Projet Voltaire), Claire Garcin-Duffner (KSIRI learning), Marion Garnier, Clément Meslin (Edflex), Louise Michel (Domoscio) Lauriane Valot (Institut des Métiers du Learning First Group), Maarten Franken, (GoodHabitz France), Jonathan Piarrat (Flowbow), Amiel Antoine (Learn Assembly) Barbaud Pascaline (Learn Assembly) ; Marc-Noel Fauvel (Skills4All), Sophie Lordet (Freelead), Eve-Laure Alcina (VideoTelling) ; Jean-Christophe Chamayou (Lafayette Associés) ; ROUSSEL Alexandre (TestWe), Pierre MATHIEU (Alternative Digitale), Jonathan Kraemer (Humans matter), Anna Suchodolski (abby.), Christopher SULLIVAN (ICDL France), et Gaëlle Bassuel (YesWeShare)
Bonne lecture et RDV en mai à Learning Technologies France pour découvrir le magRH 16 au complet et même une version papier pour les chanceux ! En attendant, espérons une mobilisation de la technologie via l’Intelligence Artificielle, la puissance des médias enfin utilisés à bon escient, et surtout des moyens au service d’une ingénierie de dispositifs laissant la part belle à l’accompagnement humain et à l’intelligence collective.
Michel Barabel & Yannig Raffenel
-
N°16 - Tech & Learn Ep. 2
Depuis sa création en 2017, il y a maintenant bientôt 5 ans, le MagRH a fait des questions de développement des compétences un axe central de sa ligne éditoriale. Pas moins de 7 dossiers et numéros hors-séries ont été consacrés à cette question sur 18 au total !
Pour la 3ème année consécutive, nous nous associons au salon Learning Technologies (un grand merci à Vianney Thomas et à Sally Ann Moore), à edTech France (Big thank’s Anne-Charlotte Monneret) et au Lab RH (Clément Lemainque et Alexandre Stourbe : merci) pour produire un numéro dédié aux évolutions du monde de la formation et du développement (learning & development) sous l’impulsion des innovations technologiques.
Comme vous le savez certainement, le salon LT France qui devait se tenir fin janvier est reporté les 18 et 19 mai. Ce changement imposé par la 5ème vague de la covid-19 nous donne l’opportunité de tester un nouveau modèle de diffusion. Habituellement, un dossier opère un 360 degrés d’un sujet en fédérant entre cinquante et cent contributrices et contributeurs. Si l’exhaustivité est au RDV, le lecteur est parfois submergé par la somme d’informations et de pages à absorber. Il peut passer à côté de pépites… Comme le champ du Learning a la caractéristique d’être structuré en thématiques (l’organisation des acteurs, la certification et les normes, les outils & logiciels, La pédagogie, les tendances du marché, les dispositifs, les financements, l’évaluation…), nous faisons le pari d’une sortie du numéro 16 du magRH en plusieurs parties à l’image d’un feuilleton.
C’est pourquoi, nous vous proposons depuis le 31 janvier de découvrir toutes les 3 semaines une nouvelle partie du dossier portant sur des questions clés en lien avec le L&D.
Cerise sur le gâteau, à la fin de cette diffusion, vous aurez également la possibilité de télécharger le dossier complet.
Ce numéro ressortira également en mai 2022 à l’occasion du salon qui se tiendra à Paris et que nous attendons avec impatience. Vous disposerez alors d’un véritable MOOK (association de magazine et de Book/livre) pour y voir plus clair dans ce champ de l’apprentissage en pleine ébullition.
La première partie du dossier « Tech & Learn » était consacré aux buzz technologiques du moment : la XR, le métavers, l’IA, la data et autres LMS. Place pour ce deuxième épisode à la Pédagogie. Ce champ du learning est en pleine ébullition. Cela est en particulier dû au fait que le numérique provoque une incontournable transformation des métiers des acteurs de la formation. Mais, comme vous le savez, ce n’est pas nouveau. Déjà dans les années 90, l’émergence de la FOAD venait bousculer les organismes de formation. Il était déjà question de redéfinir la place des formateurs qui étaient alors invités à devenir concepteurs de ressources pédagogiques (sous forme de classeurs papier ou de CDROM) ou accompagnateurs des apprenants regroupés en situation d’autoformation.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’occasion se présente pour les formateurs de devoir réinventer leur place dans les dispositifs de formation toujours plus nombreux à utiliser le digital. La tentation est grande pour ces formateurs, de répondre à l’appel des sirènes et de se lancer dans des démarches narcissiques auto centrées de production de vidéos afin de transmettre leurs savoirs. Pourtant, la priorité n’est plus d’aller produire de nouveaux contenus servant à diffuser des connaissances. Aujourd’hui, il existe un stock colossal de contenus de formations déjà produites et accessibles par tous (souvent sous une forme vidéo, mais aussi de pdf, de podcasts...).
Il est possible pour tous les formateurs d’effectuer dans ses bases d’informations en ligne, une curation, afin d’identifier les meilleures ressources existantes et de les utiliser dans les parcours de formation. L’expertise des formateurs peut désormais s’exprimer en priorité par l’élaboration d’activités pédagogiques qu’ils vont concevoir, puis outiller. Leur métier est de faciliter l’appropriation des connaissances, leur transfert dans les situations de travail et de tout mettre en œuvre pour développer les compétences de leurs apprenants. Tous ces processus nécessitent aussi qu’ils remplissent leurs fonctions d’accompagnement des apprenants. Ainsi, maîtrisant l’usage des outils numériques, les formateurs gardent une place irremplaçable dans les dispositifs de formation.
Pour éclairer ces problématiques autour de la pédagogie, nous vous proposons dans ce 2ème épisode de découvrir 31 articles.
Merci à nos contributrices et contributeurs (cités dans l’ordre d’apparition) : Anne-Sophie Pouvreau (Newton Agence), Claudine Pierron (APEC), Jérémy Lamri (Jobteaser), Maxime de Premilhat (Klara), Alexandre Malarewicz (Empowill), Florence Gounel (Neobrain), Pavlena Dobreva et Galien Ripoche (Convictions’RH), Manon Consul (Rise Up), Romane Tragin et Stéphane Barbati (Kalyzée), Nicolas Carvalho (Edufactory), Sébastien D’albert-Lake (Kumullus), Guillaue Coppin (XOS), Pierre Leroux (Lemon Learning), Alice Loesch (Fifty), Laurence Nottelet (Afpa), Léa Renault (Serious Factory), Caroline Monnier et Guillaume Jaumouillé (Cléone), Marc Dennery (C-Campus) et Ahmed Kabèche (Orange), Raphäel Maisonnier (FasterClass), Anne Grjebine (Air France), Delphine Morisset (Beedeez), Sophie Lazard (Glowbl) et Sylvain Tillon (Le Bahut), Sally Ann Moore (Learning Technologies France), Mahé Bossy et Patrick Storhaye (Story RH), Cincent Caltabellotta (Yoomonkeez), Arnauld Mitre (Coorpacademy), Julien Micheau (Hypknoledge), Fabrice Caudron (IAE Lille), Aurélie Pitault-Moreau, Florent Teyras et Julien Rocca (My-Serious-Game), Mathilde Istin (ISTF) et Julien Lepetit et Matthieu Cousi (Luminous).
Michel Barabel & Yannig Raffenel
-
N°16 - Tech & Learn Ep. 1
Depuis sa création en 2017, il y a maintenant bientôt 5 ans, le MagRH a fait des questions de développement des compétences un axe central de sa ligne éditoriale. Pas moins de 7 dossiers et numéros hors-séries ont été consacrées à cette question sur 18 au total !
Pour la 3ème année consécutive, nous nous associons au salon Learning Technologies (un grand merci à Vianney Thomas et à Sally Ann Moore), à edTech France (Big thank’s Anne-Charlotte Monneret) et au Lab RH (Clément Lemainque et Alexandre Stourbe : merci) pour produire un numéro dédié aux évolutions du monde de la formation et du développement (learning & development) sous l’impulsion des innovations technologiques.
Comme vous le savez certainement, le salon LT France qui devait se tenir fin janvier est reporté les 18 et 19 mai. Ce changement imposé par la 5ème vague de la covid-19 nous donne l’opportunité de tester un nouveau modèle de diffusion. Habituellement, un dossier réalise un 360 degrés d’un sujet en fédérant entre cinquante et cent contributrices et contributeurs. Si l’exhaustivité est au RDV, le lecteur est parfois submergé par la somme d’informations et de pages à absorber. Il peut passer à côté de pépites…
Comme le champ du Learning a la caractéristique d’être structuré en thématiques (l’organisation des acteurs, la certification et les normes, les outils & logiciels, La pédagogie, les tendances du marché, les dispositifs, les financements, l’évaluation…), nous faisons le pari d’une sortie du numéro 16 du magRH en plusieurs parties à l’image d’un feuilleton. C’est pourquoi, nous vous proposerons lors de ces 6 prochaines semaines de découvrir tous les 10/15 jours une nouvelle partie du dossier portant sur des questions clés en lien avec le L&D. Cerise sur le gâteau, à la fin de cette diffusion, vous aurez également la possibilité de télécharger le dossier complet. Ce numéro ressortira également en mai 2022 à l’occasion du salon qui se tiendra à Paris et que nous attendons avec impatience. Vous disposerez alors d’un véritable MOOK (association de magazine et de Book/livre) pour y voir plus clair dans ce champ de l’apprentissage en pleine ébullition.
Nous avons décidé de dédier cette première partie du dossier aux buzz technologiques du moment : la XR, le métavers, l’IA, la data et autres LMS. C’est donc la partie la plus « tech » que nous avons décidé de publier en premier.
Il y a une logique à tout cela. Explorer le futur de la formation et du digital nous amène automatiquement à parler de la XR (la Réalité Virtuelle + la Réalité Augmentée) et du métavers. En tant que participant au CES Las Vegas, Yannig a eu l’occasion unique d’aller vérifier si les innovations annoncées par les acteurs et les experts étaient vraiment visibles et remarquables. Force est de constater que oui, la XR est définitivement très présente. Par exemple dans le monde médical, la possibilité de s’exercer pour maîtriser le bon geste est évidente. La manipulation d’accessoires techniques couplés au casque de VR permet d’offrir des espaces d’entraînement aux bénéfices immédiats. Mais c’est du côté de la Réalité Augmentée utilisée en formation que les nouveautés présentées sont les plus spectaculaires. Désormais des plateformes logicielles permettent de rassembler autour d’objets virtuels des apprenants présents sur site ou à distance, accompagnés par leur formateur. La XR n’est plus synonyme d’isolement pour l’individu avec un casque sur les yeux, mais au contraire, de mise en situation collective d’apprentissage avec et par les autres. Les nouveautés dans le domaine offrent enfin des moyens technologiques facilitant le social learning, terreau des apprentissages.
Autre nouveauté, les interfaces graphiques des mondes où se retrouver pour échanger et apprendre ensemble, ne sont plus des voyages, 20 ans en arrière, dans des univers de type « Second Life » que seuls les passionnés de jeux vidéo vintage peuvent réussir à apprécier. Désormais les individus sont présents sous forme d’avatars à base d’images réalistes. Ils évoluent dans des espaces ergonomiques pensés pour guider les apprenants et cela change fondamentalement l’expérience. Reste cependant à lever les doutes concernant l’impact énergétique qu’induisent ces types de ressources. Très haut débit de bande passante, 5G requise, matériels dernier cris (lunettes ou casques), sont autant de freins à court et moyen terme pour envisager des déploiements de dispositifs au bénéfice du plus grand nombre… et de la planète.
Autre tendance lourde, portée spécifiquement par des startups françaises, ce sont les innovations issues des sciences cognitives et mises en œuvre via l’Intelligence Artificielle qui représentent des pistes opérationnelles de transformation effective de la formation. On retrouve ces apports dans des approches différentes, basées par exemple sur l’utilisation de l’hypnose, proposant des robots tchat « bots d’apprentissage », construisant de l’adaptive learning afin de renforcer la mémorisation, ou centrées sur le développement des compétences transversales des apprenants. Le point commun de toutes ces approches, c’est qu’elles sont centrées sur l’utilisateur des ressources. Tout ce qui permet de mieux le connaître, de comprendre ses mécanismes d’apprentissage, est utilisé pour proposer des solutions qui mettent l’apprenant au centre des préoccupations. On est bien loin de la vision très descendante de la formation, portée par le e-learning version années 2000 et ses cortèges de LMS et de catalogues longs comme le bras… non utilisés.
Nous arrivons désormais à l’aube d’une nouvelle conception de l’acte de formation en revenant au plus près des fondamentaux de la pédagogie, tout en utilisant le potentiel fantastique offert par le digital. Ce sont exactement toutes ces pistes que vous retrouverez illustrées au travers des contributions proposées dans ce numéro spécial EdTech.
Concrètement, dans les pages qui suivent, vous allez découvrir une vingtaine de contributions.
Il y sera bien sûr question d’expériences immersives et d’adaptive learning mais également de bockchain, d’outils auteurs, de LMS, d’API, de LMS, de data et de Laas (learning as a service).
Un grand merci à nos différents contributeurs : Nejna Belkhdim (Neuronys), patrick Benammar (Renault), Thierry Bonetto (Learning Futures), Elliot Boucher (Edusign), Nicolas Bourgerie (Teach Up), Gaelle Da Costa Giustiniani (Reality Academy), David Delaunay (Come in VR), laurence Descamps (Ipesland), Denis Floréan (IBM), Jean-Roch Houllier (Safran University), Luc Jarry-Lacombe (BC Diploma), Etienne Maîtreau (goFLUENT), Yannick Meiller (ESCP), Yohan Michel (Speex), Philippe Moore (Didask), Jean-Luc Peuvrier (Stratice), Jérôme Poulain ( Audace Digital learning), Lionel Prud’homme (IGS-RH), Kevin Ramesan (X2o Media), José Rodiguez (Cornerstone), Sofia Rufin (5discovery), Nora Yannek (Neuronys), Selim Saadi (Karli Solutions) et Olivier Wautier (Simundia).
BONNE LECTURE !
Michel Barabel & Yannig Raffenel
-
N°15 - de 2021 à 2022
Chers ami(e)s c’est à chaque fois un plaisir d’ouvrir le MagRh en quelques mots par lesquels je peux vous adresser mes félicitations les plus chaleureuses.
Féliciter les contributrices et contributeurs bénévoles qui, en peu d’années, ont permis à la profession de disposer d’un espace d’informations de première qualité, inspirantes et souvent inédites. Mais aussi les féliciter pour accepter de cohabiter avec des personnalités ne partageant pas leur point de vue, et permettre ainsi au lecteur de se faire son opinion. Et, parfois, en amont, d’accepter de réfléchir à des compromis, à de la coconstruction intellectuelle.
Féliciter bien entendu les lectrices et lecteurs qui, par centaines de milliers chaque trimestre, téléchargent, consultent, reviennent sur les articles des dossiers, voire reprennent sur le site, les numéros anciens dont à la lecture, il est possible de se rendre compte qu’ils n’ont pas vieillis.
Pour le magazine que vous vous apprêtez à lire, vous allez constater qu’il ne comprend pas de dossier thématique. Je me dois de vous expliquer la raison de ce choix.
Vous vous êtes rendu compte que les numéros précédents dépassaient les 400 pages. Les remontées des lecteurs nous montrent qu’ils font des choix, et laissent parfois de beaux articles de côté, par manque de temps.
Les numéros à venir montrant d’ores et déjà, une propension à atteindre au pire les mêmes scores, il fallait opter pour une expérimentation que nous espérons salvatrice. Dissocier les dossiers de la rubrique (dite à brac). En décembre, il était prévu un dossier sur l’hégémonie du droit dans les relations sociales, et en janvier un « spécial learning », edtech oblige. En modifiant la programmation il nous semble que tout le monde peut y trouver son compte.
Donc, vous avez au bout de vos doigts sur le clavier, un « spécial Noël » composé uniquement de la partie Magazine du MagRh.
En janvier vous serez séduit par un dossier exceptionnel learning et en mars le dossier clivant du « juridique ». Les autres dossiers (RH public/privé, recrutement…) sont programmés avant la fin de l’année, et nous verrons si nous intercalons des numéros magazines entre ces publications. Cela signifie que nous nous apprêtons à aller au-delà des 4 numéros trimestriels. Vous imaginez l’effort d’une rédaction, elle aussi bénévole.
Nous terminons cette année comme l’an passé par de l’incertitude sanitaire, par un engagement renouvelé de la fonction RH et des partenaires sociaux pour garantir la sécurité et la santé des salariés. Nous allons aussi contribuer à l’accélération nécessaire de la numérisation, des transformations des techniques managériales, de la montée en puissance de la participation aux décisions stratégiques. Alors, permettez-moi de vous proposer la lecture d’un numéro plus décontracté que d’habitude, plus ironique parfois, mais ponctué de virgules on ne peut plus sérieuses. Et puis, au nom de toute la rédaction, acceptez nos meilleurs vœux de nouvel an.
Très certainement, nous ne verrons pas la fin de cette crise dans ces douze mois, mais nous saurons manifester notre résilience, notre intelligence collective et notre sens de l’humain pour contribuer encore et toujours à la construction d’une entreprise et au-delà d’une société, plus performante et plus équitable à la fois. Bonne et saine lecture…
-
N°14b - HS Learning Show
Il y a déjà 6 ans, nous avons imaginé le concept du learning Show : faire tomber les frontières entre toutes les sortes d’acteurs de l’innovation pédagogique et de la formation, tous prisonniers de leurs silos, pour les faire se rencontrer lors d’un événement qui soit un anti salon et un anti TedX. Pourquoi donc ? L’objectif était déjà de permettre à tous ces professionnels de partager leurs pratiques, de s’inspirer entre pairs, de faire de la veille, au travers d’ateliers immersifs expérientiels, où les participants ne soient pas spectateurs mais acteurs !
Le learning show était né.
2020 a marqué l’évidence enfin reconnue par tous les citoyens, qu’ils soient parents ou collaborateurs, de l’impérative nécessité d’utiliser le digital en formation.
Pourtant, force est de constater que tout le travail reste à faire pour développer des pratiques pédagogiques adaptées aux besoins des apprenants en développant un usage positif du digital. Car toutes les études prouvent que ce qui a été vécu, par la très grande majorité des apprenants quels qu’ils soient durant les périodes de confinement, l’a été de manière résolument négative (solitude, abandon, passivité…).
Innover dans ses pratiques pédagogiques, tel est le véritable défi mobilisateur des enseignants et formateurs, afin de répondre aux attentes légitimes de tous les apprenants ! Partout sur le territoire, nombreuses sont les initiatives depuis des années déjà, qui prouvent qu’il est possible de provoquer un véritable engagement des élèves, étudiants, stagiaires, au plus près de leurs motivations, répondant au besoin de leur apporter du sens à ce qu’ils vivent en formation.
Mais la crise sanitaire ne peut pas faire oublier la plus grande crise qui menace l’humanité au travers de cette transformation environnementale, climatique et de la biodiversité. Impossible désormais pour nous tous d’ignorer les préoccupations légitimes de tous les citoyens lorsque nous endossons notre rôle de formateur enseignant. Comment cela nous impacte -t-il dans nos fonctions ? Comment pouvons-nous, nous approprier ces thématiques aux enjeux vitaux, comment pouvons-nous participer, pour lutter à notre niveau contre ces menaces et donner des raisons de garder espoir ?
Le digital a été utilisé comme canal de communication descendant et il nous a transformé en femmes et en hommes troncs, figés devant nos écrans et nos webcams. Nous ressentons tous aujourd’hui ce besoin vital d’exister dans une altérité corps-esprit afin de rencontrer, communiquer, partager avec ceux qui nous entourent, avec qui nous travaillons et apprenons. Notre corps, nos émotions ne sont pas des fardeaux à canaliser et dont il faudrait se débarrasser, mais notre premier canal pour nous exprimer et exister ! Et comme vecteur d’apprentissage, nous devons nous réconcilier avec le potentiel fantastique que nous offre cette magnifique machine à apprendre qu’est le corps, pour peu qu’on le sollicite de manière éclairée !
Plus que jamais, la question de la place de la singularité des individus dans la société et dans les organisations se pose. La prise de conscience est en route et loin d’être stigmatisées, ces différences singulières sont des sources incomparables de richesses pour toutes les structures qui savent les détecter, les reconnaître et les valoriser. Comment la formation elle aussi s’empare-t-elle de ce sujet pour tourner le dos au formatage et s’ouvrir à ceux qui ne sont pas dans la norme établie ? Il fut un temps où ces publics «différents» posaient problème. Aujourd’hui tout le monde prône la nécessaire individualisation des formations et leur personnalisation, il y a tant à s’inspirer de la part de tous les professionnels de la formation qui travaillent au quotidien pour accompagner ces publics «dys», neuroatypiques, réfugiés...
Voici autant de sujets au cœur des transformations de la société pour lesquels nous avons la chance de nous mobiliser, de contribuer à innover pour faire un monde inclusif et apprenant. Tel sera l’ADN du Learning Show 2021, tels seront les thèmes pour lesquels des experts engagés sur le terrain viendront vous faire partager leurs pratiques pédagogiques, leurs méthodes, leurs outils. Et ainsi, la diversité des participants du Learning Show, de leurs regards, de leurs métiers, de leurs postures et la convivialité retrouvée vont offrir à l’écosystème entier, un véritable voyage apprenant.
Yannig Raffenel
co-fondateur et programmateur du Learning Show
-
N°14 - L'image des RH
Le chat qui se regarde dans un miroir et qui y voit un lion… est-ce la destinée de tout professionnel à qui on renvoie une image qui n’est pas la sienne ? Et à force de se persuader que la réalité est celle que nos yeux captent, ne court-on pas le risque de se déconnecter totalement de son environnement ?
A y regarder de près, les raisons sont toujours les bonnes. Cette personne qui se demande s’il est opportun de refuser de faire entrer le DRH au capital de l’entreprise par soucis de neutralité, a-t-il une bonne intention ou se trompe-t-il sur la nature de la fonction ? Après tout le DRH est un membre de la direction et pas un représentant du personnel !
Et puis, y-a-t ’il qu’un seul modèle de DRH où est-ce une fonction à facettes multiples ? et au sein d’une profession, les exceptions d’un côté ou de l’autre font elles la norme ? Je connais des RH qui ne respectent pas leur parole et pour autant ce n’est pas la profession entière qui doit en porter le joug...
Une chose est certaine, chers ami-e-s DRH, vous allez avoir le plaisir de lire ce que les autres pensent de vous…mais attention … les autres sont-ils objectifs ? savent-ils qu’ils devront s’expliquer lorsque vous allez les rencontrer ? Sont-ils conciliants pour ne pas avoir à perdre votre clientèle ? Et ces syndicalistes qui se montrent tellement constructifs, vous veulent-ils du bien ? Allez, je plaisante, vous verrez que vous avez plus d’amis que vous ne le pensez.
Alors je n’ai qu’une chose à vous dire, prenez les propos comme ils viennent et je crois que vous ne le regretterez pas… tout le monde a joué le jeu. Et lorsque la CGT vous susurre à l’oreille qu’il faut sauver le soldat RH, dites vous bien alors que rien n’est perdu et que les DRH seront soutenus pour un peu qu’ils fassent leur métier avec éthique.
Lorsque j’ai prévenu mon père que j’étais recruté pour être DRH, lui qui était syndicaliste engagé, l’un des fondateurs de la CFDT en amenant la fédé agro-alimentaire CFTC avec lui, il me souvient encore de sa réponse : « j’aurais eu certainement du mal si tu m’avais dit que tu voulais devenir CRS, et encore…, mais DRH, il te suffit de faire ton travail correctement avec déontologie pour que nous soyons du même côté… »
Découvrez ce dossier avec délectation, transmettez-le à vos équipes, il y a de quoi s’inspirer !
Maintenant, quoi de neuf au Mag ? Toujours plus de lecteurs, de nouvelles rubriques dans la partie Magazine, des rédacteurs et rédactrices fidèles et des nouveaux (nouvelles) aussi et des projets.
Par exemple l’idée de dissocier les dossiers du magazine… deux MagRh pour que chaque numéro ne soit pas trop volumineux. Nous le testerons certainement en 2022 ; ou encore des partenariats qui prennent corps, avec l’APM, avec l’ASAP, avec Erasme … que des « gens bien » Mais le Mag, c’est vous, surtout vous. Alors n’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez, ce que vous attendez de cette publication, de son évolution. Non pas un « courrier des lecteurs » préfabriqué, mais bien l’expression d’une réflexion qui vous sera utile à VOUS.
Cette année a été aussi celle de la publication chez ce grand éditeur européen de Boeck du ”bilan RH 2020-2021 du MagRh”, en vente dans toutes les bonnes librairies, et bien, sachez que l’éditeur attend de nous une suite en 2023 avec encore plus d’articles nouveaux par les rédacteurs(trices) du Mag. Ce sera un complément d’informations utile, entre autres, pour les enseignants et les étudiants. Alors pensez à vos bibliothèques…
Et maintenant, la rentrée annonce aussi l’organisation du travail en terrain « covidesque ». Compter sur l’intelligence des gens n’est peut-être pas suffisant, alors comment les RH vont-ils cohabiter avec des antivax, avec les pass-sanitaires, avec les tests… A notre avis, ils (elles, bien entendu) ont gagné la reconnaissance patronale, mais aussi celle des salariés, par leur capacité à avoir organisé le travail durant ces multiples confinements et dérèglements de tous ordres, avec un maximum d’efficacité, et ça risque de perdurer. Maintenant organiser le changement est une autre dimension : que fait-on du télétravail, sans forcément redemander un présentiel permanent, comment gère-t-on les potentiels, comment développe-t-on la formation pour qu’elle renforce l’autonomie, comment accompagne-t-on les managers, mais aussi les bas niveaux de qualifications, comment allons-nous imaginer insuffler un esprit de coconstruction avec les partenaires sociaux, comment pense-t-on une véritable stratégie de développement RH dans un environnement instable, et comment espère-t-on convaincre la gouvernance de la justesse de notre vision qui participera à la réussite de la stratégie de développement de l’entreprise… oui, rien que ça !
Alors bonne rentrée à toutes et tous… Toute l’équipe du MagRh est à vos côtés.
André Perret
-
N°13 - Formation Post Covid
L’énorme avantage, lorsque nous recevons un rédacteur associé en charge du dossier, c’est qu’il a également la charge de l’éditorial, ce qui me laisse de l’espace et du temps pour vous parler d’autres choses, et principalement du développement de votre MagRh. De plus, cette fois, ils sont deux : Yannig Raffenel et Michel Barabel constituent la dream team pour concevoir et animer ce dossier, à eux donc, de vous le présenter.
Alors quoi de neuf au Mag aujourd’hui et demain ?
D’abord quelques annonces de partenariats nouveaux :
D’abord une rubrique récurrente est en préparation pour le prochain numéro portant sur le management. Pour faire suite à un accord avec l’APM (…) une équipe de leurs experts viendra exposer et s’entretenir avec vous d’une problématique nouvelle à chaque numéro. La qualité de leurs prestations ne peut qu’apporter aux lecteurs du Mag un complément riche et bienvenu.
Ensuite, le renforcement des relations avec l’Institut Erasme nous autorise une innovation : mettre sur le devant de la scène, une tentative de coconstruction sur un sujet « social » entre des DRH et des syndicalistes. Cette rubrique dont le titre est « la boite à négo » apparait dès ce numéro. Il est possible qu’un même sujet puisse se traiter sur plusieurs numéros de suite, en fonction des apports des uns et des autres.
Puis, élaborer des passerelles entre la sphère publique et le « privé » voilà bien un défi que se lance et nous laisse partager ASAP (…) un Think tank qui réunit des institutions et des enseignants-chercheurs de prestige de SciencesPo, Polytechnique, ENSCI, ENA etc. Ce sera pour une rubrique récurrente elle aussi à compter du numéro prochain.
Enfin un partenariat avec le grand éditeur européen « de Boeck » pour un ouvrage intitulé « Le bilan RH 2020-2021 » à paraitre dans les bonnes librairies le 1er Juin.
Maintenant sur un autre plan, les centaines de milliers de téléchargements que provoque le MagRh à chaque sortie, nous engagent à tenir un modèle qui semble satisfaire votre appétence d’informations et de discussions de fond. Nous allons donc continuer en ce sens. Mais il nous faut donc répondre à ces questions qui viennent de temps à autre se poser au gré de nos rencontres :
Pourquoi autant de pages ? Parce que nous sommes un trimestriel et que les contributions s’accumulent et que nous ne voulons pas nous permettre d’écarter des idées intéressantes. Il est vrai que dépasser aussi les 400 pages est peu courant et qu’être un medium numérique avec sommaire cliquable nous aide bien.
Pourquoi différents articles de mêmes contributeurs ? Parce qu’ils sont bons ! Tout simplement. Et la plupart du temps sur des registres différents.
Pourquoi donner la parole à des contributeurs dont on sait par ailleurs qu’ils ne partagent pas vos idées ? Justement pour ça ! C’est l’ADN du MagRh, faire le tour des idées, des positions différentes, des hypothèses, même contradictoires, pour laisser le lecteur se forger SON opinion. Il n’y a pas de ligne éditoriale au MagRh. C’est le lecteur qui la construit.
Il me reste à vous remercier, vous les DRH et membres de la fonction, vous les responsables et délégués syndicaux qui êtes de plus en plus nombreux à nous diffuser, vous les enseignants RH qui prescrivez le Mag à vos étudiant(e)s, et vous les étudiants qui nous citez dans vos bibliographies, vous les consultants et prestataires RH, vous les institutions qui nous honorez de votre participation active, les GARF, FFP, CDC, ANDRH, APM… et vous les influenceurs, compagnons (H/F) de toujours (ParlonsRH, RHInfo, FocusRH et d’autres encore ) Merci à vous toutes et tous, c’est vous qui avez permis, depuis 3 ans, au MagRh d’être ce qu’il est aujourd’hui.
André Perret
-
N°12b - Se former aux RH
Choisir une formation c’est un peu comme trouver chaussure à son pied. Mieux vaut s’y sentir à l’aise
J’aimerais vous faire un aveu... Durant de nombreuses an- nées, j’ai été l’auteure d’un «palmarès des formations RH» considéré par beaucoup comme une «référence». Une ré- férence, je ne sais pas, mais un exercice toujours passion- nant et complexe, sûrement. Il fallait tout à la fois recueillir la parole de chaque responsable de cursus, d’étudiants, de professionnels passés par les bancs des établissements, décortiquer les programmes et donner à voir la façon dont les formations évoluaient et accompagnaient les diplômés vers l’emploi.
Un exercice également très discuté ! Autant vous dire, qu’à chaque nouvelle parution, j’étais assaillie d’appels... ravis ou déçus. Autant vous avouer enfin qu’à chaque nou- veau palmarès, mon intérêt pour cet exercice s’émoussait. Car mon ambition était finalement de construire un outil d’aide à la décision et à l’orientation pour les jeunes et les adultes en quête d’une formation RH de qualité et pour les recruteurs à la recherche de professionnels bien formés.
Ce que j’appréciais le plus c’était de pouvoir mettre en exergue le travail de formations créatives et soucieuses de former des professionnels éclairés et curieux, et d’en- seignants n’hésitant pas à dépoussiérer régulièrement leur maquette pédagogique pour rester au plus près des trans- formations des organisations et des évolutions sociales et sociétales.
La proposition de l’équipe du Mag RH d’ausculter les pré- sentations d’une petite vingtaine de formations – «sans les classer !», selon la demande expresse de François Geuze - est l’occasion de poursuivre dans cette voie. Et de mettre en lumière les multiples façons de former aux ressources humaines pour aider les candidats à affiner leur choix. Toutes les formations en GRH ne sont pas présentées ici. Il en existe beaucoup d’autres. Mais vous trouverez dans les pages qui suivent un bon échantillon de ce que le «marché» des formations en gestion des ressources humaines propose du niveau Licence à celui d’Executive Mastère. Suivez le guide..
Anne-Cécile Geoffroy
-
N°12 - Modes Managériales
Le MagRH a trois ans... déjà trois ans, 12 numéros plus un numéro spécial. Et nous flirtons déjà avec le demi-million de téléchargements...
Au fil du temps, nous avons appris, de nos erreurs, sou- vent ; des partenaires, lecteurs et amis, toujours ; des cir- constances aussi. Notre maquette a changé, nos rubriques se sont pérennisées, nos contenus se sont enrichis et pour- tant il nous reste tellement de progrès à accomplir. Avec vous à nos côtés, nous sommes confiants en l’avenir. Pour les béné- voles et amateurs que nous sommes, notre ADN, lui, est resté le même : une volonté d’appuyer le développement de la réflexion RH par des contenus diversifiés, argumentés, d’une grande richesse, parfois contradictoires mais qui ouvrent des perspectives, tracent des pistes potentielles et finalement, laissent le lecteur libre de son choix.
Les motifs de satisfactions sont nombreux : le fait d’être choisi de plus en plus souvent comme «partenaire média» par des professionnels de la communication RH, le fait de se retrouver dans les bibliographies de mémoires d’étudiants en RH, le fait de continuer à faire cohabiter des syndicalistes et des DRH dans des dossiers communs, le fait d’être reconnu comme une référence par les acteurs de cet écosystème spécifique... et tant d’autres encore.
Maintenant on peut et on veut aller plus loin. Nous devons dépasser l’autosatisfaction pour éviter de tomber dans le piège de l’effet de «mode» dont le dossier de ce numé- ro vous propose d’analyser les composants. Nous cumulons actuellement les «jours d’après» : après le confinement, après le Brexit, après la Covid, après les vaccins, après Trump, après... Le MagRh se veut être intemporel, avant-pendant-après. Vous vous êtes rendu compte qu’il y avait peu d’actualités dans ses colonnes... que du permanent. Or c’est ce qui est le plus compliqué à mettre en place dans ce monde de l’instant, de la vi- tesse et de l’après... : le temps long ! Nous le savons tous, c’est ce temps-là qui est celui des ressources-relations-richesses humaines. Et malgré toute la complexité de notre horizon, il doit aussi permettre la réactivité, et non la précipitation...
Cette nouvelle année 2021 sera à n’en pas douter, une année où les larmes et le sang ne seront pas épargnés à la population mondiale. Puisse la mobilisation de tout l’éco- système RH faire que cette situation soit la plus supportable possible. Nous en avons la capacité, la motivation et nous saurons trouver les moyens.
Si les DRH peuvent garder la lucidité nécessaire face aux modes, sans pour autant reje- ter l’innovation, et que les «fondamentaux» qui ont fait leurs preuves, peuvent, même relookés, garantir aux salariés une vie professionnelle digne d’intérêt, alors l’essentiel sera sauvegardé, quels que soient les crises et bouleversements à venir.
D’ailleurs à propos des DRH, comment sont-ils formés ? Dans un second dossier, le MagRh, qui a été choisi comme partenaire Média par Studyrama-FocusRH pour accom- pagner son premier salon virtuel sur les formations RH, le MagRH donc, vous présente quelques-unes de ces meilleures formations. Un autre débat peut donc s’ouvrir sur l’avenir de la fonction et les objectifs des formateurs.
Dans l’immédiat, bonne année à toutes et tous, pour vous, vos familles et vos proches, prenez soin d’eux et de vous, et bonne lecture de ce MagRH N°12.
-
N°11 - Collectifs
Si notre dernier Mag accompagnait le déconfinement, celui-ci surfe sur des temps orageux, troubles et troublés, sur des vagues virales qui avancent masquées et surtout sur une qua- si-absence de cohérence et de cohésion sociale, ce qui n’arrange guère les possibilités de prospective crédible.
Et pourtant, notre condition humaine nous oblige à cohabiter. Nous n’avons pas vocation à peupler les déserts de troupes entières d’anachorètes (oxymore ?) ... L’écoute des arguments des " an- ti-masques " lors des manifestations récentes laissait perplexe : " ne touche pas à ma liberté... je fais ce que je veux...personne ne peut m’imposer de vivre comme je veux... " Et moi, et moi et moi pourrions-nous dire, comme le scandait Dutronc. Où est donc l’intérêt général dans tout ça ? Ado- lphe Thiers, dans l’histoire de la Révolution Française en 1841 décrivait justement le paysage : Les hommes ne peuvent pas vivre longtemps en- semble sans éprouver bientôt du penchant ou de la répugnance les uns pour les autres, et sans se grouper conformément à leurs inclinations.
Sommes-nous donc condamnés à ne pas savoir vivre ensemble ? En société, la démocratie et le " politique " devraient en être garants, mais en en- treprise ? Le leitmotiv qui consiste à répéter qu’il faut mettre l’humain au centre des préoccupations RH, donne-t-il une précision sur la nature même de l’humain ? L’individu ou le collectif ? L’un peut- il fonctionner sans l’autre ? Et quand bien même nous aurions répondu à cette question, quel sorte de collectif ? Celle du " penchant " à la Thiers, c’est-à-dire celle de la ressemblance, ou celle de la complémentarité, c’est-à-dire celle de la diffé-
rence ? Et si entre société et entre- prise, la solution était la même : le respect des valeurs de la république. Est-ce une option ou une obligation au moment où s’ouvre le procès des attentats, c’est-à-dire le procès de la négation du vivre ensemble.
Le MagRH a choisi, comme à l’habitude, de don- ner la parole à des acteurs qualifiés et parfois sur- prenants, sur des sujets souvent sensibles : l’im- migration, le handicap, l’exclusion, l’influence du management, l’intelligence collective, et d’autres encore dont vous allez découvrir l’étendu dans le sommaire. Et comme à l’habitude, vous, notre cher lectorat, vous allez pouvoir nourrir votre propre réflexion au-delà des poncifs et des tabous.
La seconde partie de ce numéro, dans la rubrique éminemment éclectique malicieusement nommée " rubrique à brac " vous réserve aussi quelques surprises de taille et matière à réfléchir aussi et à sourire parfois.
Je ne voudrais pas conclure ce billet sans une rafale de remerciements pour notre équipe de rédaction, toutes et tous bénévoles, qui œuvre à chaque nu- méro à l’enrichissement intellectuel collectif. C’est sa façon de favoriser et développer le " vivre en- semble " de notre écosystème RH. Mais aussi à nos lecteurs et partenaires qui assurent par leurs enga- gements et leurs téléchargements la pérennité de ce magazine à l’aube de son troisième anniversaire. Bonne rentrée à toutes et tous. Portez vous bien.
André PERRET
-
N°10 - Les RH et les chiffres
Au moment où je commencais à rédiger ces quelques lignes nous étions en plein confinement. Pour chacun d’entres nous, les conditions sont inégalement réparties. Des maisons
avec jardin, des bords de mer, des apparte- ments avec terrasse, des appartements ou studios sans balcon ni ouvertures apaisantes...mais aussi solitude, ou promiscuité, bambins turbulents ou ados angoissés, ou encore personnes âgées dé- pendantes... donc des environnements qui nous interrogent sur notre capacité d’adaptation, sur notre rapport au collectif, sur notre résistance aux aléas qui durent...Alors demain ? Lorsque vous lirez ce billet, le dé- confinement progressif sera en cours. Au cours de notre réclusion nous avons pris des décisions sur notre comportement et nos motivations, mais allons-nous nous y tenir ? Le jour d’après sera-t- il le même que le jour d’avant la crise sanitaire ? Voyons-nous les choses sous un autre angle ?
L’écosystème RH a bien souvent été placé en pre- mière ligne. Pour des motifs et des actions juri- diques et légales (les mises en activité partielle, la gestion des paies un peu particulières, les condi- tions de sécurité des collaborateurs, l’accompa- gnement du télétravail, la formation...) mais aussi pour des raisons relationnelles (le suivi des sala- riés qui «décrochent» ..., les problèmes d’astreinte, les problématiques familiales, les...accidents...) Quelles leçons allons-nous tirer de tout cela ? Pour nous RH, demain sera-t-il comme hier ? Et la valeur du travail est-elle remise en question ? Comment gérer les profils «stratégiques», les «in- dispensables» et ceux qui comprennent qu’ils ne le sont pas... D’ailleurs peut-on raisonnablement classifier ainsi les collaborateurs (trices).
Bien que n’étant pas un médium d’actualité par sa fréquence (trimestriel), la rédaction a jugé op-
portun de consacrer un dossier au «jour d’après». Nous avons propo- sé aux membres du Cercle Erasme (Analyse, prospective, ...) de publier dans nos colonnes leurs confrontations d’idées sur ce qu’il est possible, et souhaitable,
d’attendre de ce J+1...
Le MagRH va, à n’en point douter, suivre ces ques- tions et au fil des dossiers à venir, tenter d’éclairer les perspectives. En attendant, le dossier de ce nu- méro peut être jugé impertinent ou iconoclaste : le rapport du DRH et de son environnement aux chiffres. Les chiffres sont-ils la négation de l’hu- main ? La fonction peut-elle s’exercer sans les chiffres ? Les RH sont-ils formés pour se servir des chiffres ? Pour aller encore plus avant dans cette interrogation nous avons confié la rédaction en chef associée à Gérard Piétrement. En sa qualité d’animateur et cheville ouvrière du Cercle SIRH re- groupant les directions des SIRH des plus grandes entreprises françaises et spécialiste lui-même du domaine, Il s’est assuré d’une vision 360 (l’ADN du Mag) de la problématique du chiffre et de la data pour les RH. La quantification nécessaire des éléments constitutifs de ce qui représente un in- vestissement humain peut-elle faire changer nos orientations «métier» ?
Les services du chiffre dans l’Armée ou les Ser- vices Secrets étaient voués à transformer des messages pour les rendre incompréhensibles par les forces adverses. En RH gageons que nous ne nous engagerons pas sur ce terrain. Le chiffre aura vocation à rendre plus pertinente une politique RH au service de tous et donc forcément plus com- préhensible.
Bonne lecture, prenez soin de vous et continuez de partager sans modération ce nouveau MAGRH.
André Perret
-
N°9 - Learning Tech.
Quelle belle opportunité d’avoir à ouvrir le premier numéro de l’année.... Il est pos- sible, surtout avec le décalage d’avec le moment où j’écris ces quelques lignes de com- mencer par la cérémonie des vœux !
Alors que vous souhaiter, ami(e)s contributeurs et lecteurs ? D’abord une année sous le signe de la concertation... dans la vie privée comme dans la vie professionnelle il est tellement plus sain et agréable de permettre à chacun de participer aux choix, aux orientations et d’apporter sa contribu- tion à la construction du collectif. Cela n’enlève en rien les valeurs et les apports personnels, mais s’assurer qu’on ne laisse personne en route n’est pas un luxe, mais une nécessité.
Ensuite des vœux de courage... il en faut parfois pour se faire entendre, mais aussi pour savoir al- ler à contre-courant des modes lorsqu’elles sont superficielles et peuvent présenter des effets per- vers. Panurge n’est pas une solution viable. En cela l’humour et parfois la dérision peuvent être des al- liés précieux. Maintenant il faut aussi du courage pour admettre que l’on se trompe... donc autant en avoir un bon stock.
Et puis des vœux de solidarité... avec les généra- tions futures pour le climat, avec les plus dému- nis, avec les exclus et donc avec celles et ceux qui peuvent avoir un jour le risque de nous ressembler... d’accord pas les générations futures !
Il y aurait encore plein de vœux possibles, mais gardons-en pour les années qui viennent. Et le Mag ? Vous allez découvrir que votre magazine devient officiellement un lieu de formation. Pour commencer, un superbe MOOC sur la ré- forme de la formation en partenariat avec CornerStone OnDemand auquel vous avez accès sur le site MagRh Venez apprendre et tester vos connaissances acquises. Certainement un MOOC complet sur le sujet et un certificat qui ne sera pas neutre dans l’inventaire de vos qualifications.
Ensuite, vous avez la possibilité (et ce aussi pro- gressivement sur les précédents numéros) de valider vos acquisitions de connaissances après lecture du dossier en répondant à un quiz et vous voir ainsi attribuer un certificat. Alors, mesdames et messieurs les enseignants, vous voyez ce qu’il vous reste à faire avec vos étudiants, mais vous aussi chers lectrices et lecteurs, testez-vous... vous allez donner ainsi à la formation au quotidien un tout autre visage... et c’est toujours et plus que jamais gratuit...
Et puis une nouvelle mise en page, de nouvelles rubriques, le Mag RH évolue en fonction aussi de vos remarques, et nous vous en remercions, signe que le Mag RH est réellement le vôtre.
Le Mag reçoit pour ce numéro un Rédacteur en chef Invité, Yannig Raffenel, et c’est à lui et à Mi- chel Barabel, notre rédacteur en chef adjoint, que reviendront le plaisir de vous dévoiler le contenu du dossier...
Alors je rends l’antenne...à vous les studios !
-
N°8 - La RSE
En novembre 2012, j’avais l’occasion d’écrire dans l'éditorial d'un dossier intitulé «RSE, un train à ne pas manquer pour les DRH... » de la revue Personnel de l’ANDRH. « En 2009, un dossier était publié intitulé la fonction RH, levier du développement durable. Le DRH de- venait le chef d’orchestre de ce nouveau territoire et était totalement légitime, incitant à la vertu » et plus loin « les DRH ont du mal à trouver leur place et semblent bouder ce sujet vaste et complexe. » Et encore « les entreprises qui avaient, à grand renfort de communication vanté leur engagement l’ont-elles vraiment intégré dans leur stratégie de développement ? »
A cette dernière question, la réponse est indé- niablement oui. A entendre Gilles Schnepps, Pré- sident du Conseil d’Administration de Legrand et Président de la Fédération des entreprises électriques, électroniques et de communications, « c’est le capitalisme lui-même qui change », et le Secrétaire Général de l’ONU, ne dit pas autre chose. En revanche à la question précédente, la question est peut-être encore d’actualité. Nous al- lons découvrir tout au long de ce dossier, le fameux territoire qu’il reste aux DRH. Se l’ont-ils enfin approprié ?
Les entreprises savent maintenant qu’en dehors de la RSE point de salut. Les financiers et les com- merciaux l’ont parfaitement intégré. Même la com- munication et la pub ne se privent pas de prendre acte de ces nouveaux horizons... alors, et si la RSE n’était ni plus ni moins que l’option de la survie de la fonction RH, cette mission qui consisterait à accompagner la gouvernance vers les bonnes options stratégiques, les bonnes politiques, les bonnes pratiques, seules garantes aujourd’hui du développement et de la réussite de l’entreprise. Plus besoin de discuter de la place du DRH au Co- dir ou au Comex... Dans RSE, il y a « environne- ment » et « sociétal » Qui, mieux que la DRH peut assumer la coordination des deux... et la jonction avec l’économie.
C’est aussi un dossier d’ouverture sur le monde : et si RSE signifiait Réalité Sociale Elargie ? A l’heure de la mondialisation, nous ne pouvons plus nous contenter de prendre en compte notre intramuros... si nous calculons au sein de notre effectif élargi (salariés, indépendants, intérimaires, sta- giaires, mais aussi salariés des fournisseurs étran- gers, enfants parfois... quel est le pourcentage de « travailleurs » au-dessus du seuil de survie...nous pourrions avoir des frissons dans le dos !
Dans ce numéro, une fois encore véritable « 360 » de la problématique, nous pourrons analyser les avis des experts mais aussi les confronter aux in- formations données par les opérationnels des en- treprises, les syndicats et les institutionnels et nous pourrons aussi prendre la mesure de toutes les énergies déployées pour inciter ou accompagner les entreprises. En prenant connaissance de ces articles et interviews, il me semble que nous pren- drons conscience que nous changeons de monde, que nos repères doivent être modifiés et que ce n’est pas demain le changement...mais mainte- nant. C’est aujourd’hui que nous pouvons encore influer sur le changement du monde et de nos en- treprises. Après...y aura-t-il encore des DRH ?
Maintenant si vous voulez vous bruler les ailes, pré- cipitezvoussurl’articledePhilippeCanonneenfin de magazine, ce pourrait-être une illustration d’un autre titre... « le jour d’après...que les RH aient abandonnés la RSE »...
Le Mag RH est aussi heureux de pouvoir vous annon- cer que deux fois par an, nous allons vous proposer une émission Web/TV mettant en lumière les princi- pales contributions écrites chez les éditeurs de livres portant sur les RH et sur le Management. En d’autres termes, une « grande bibliothèque » vivante où les auteurs seront interrogés et vous donneront peut- être envie de lire leurs ouvrages au milieu de cette jungle éditoriale de la rentrée et d’avant vacances.
Enfin, pour ce dernier numéro de l’année, nous confirmons notre première place de magazine mul- timodal RH aussi bien en nombre d’abonnés au nu- mérique, que de taux d’ouverture de nos « news- letter », que de nombre de téléchargements. Pour 2020 nous mettrons les bouchées doubles pour vous assurer une information toujours qualitative et toujours gratuite. Nous voulons être le premier, mais aussi la référence incontournable de la qua- lité de l’information RH, rien de moins. C’est bien la qualité des rédacteurs et rédactrices de nos ar- ticles, la qualité de nos lecteurs et la qualité de nos partenaires qui nous assureront la réussite de ce challenge. Et nous y croyons dur comme fer. Notre RSE à nous !
-
N°7b - Formation
-
N°7 - Marque Employeur
Vous allez le constater, le MagRH innove encore en proposant, cette fois, à un rédacteur associé le soin de porter et d’animer le dossier : Thomas Chardin, le boss de Parlons RH, spécialiste, s’il en est, de la Marque Employeur. Bienvenue Thomas et merci pour ton en- gagement au service de nos lecteurs. C’est ainsi que l’on conçoit l’écosystème au MagRH.
Le Mag, rappelons-le encore est un trimestriel numérique gratuit en format pdf, mais format « augmenté » par un site MagRH qui vous permet de télécharger les articles en fonction de vos priorités, et par une version « print » (avec abonnement modeste) pour les incorrigibles (j’en suis) du papier, des pages que l’on tourne ou que l’on saute selon l’humeur.
Le MagRH creuse inlassablement des sujets RH nationaux et sociétaux, mais c’est aussi le re- flet de la vie des régions. Avec « Les RH hackent le digital » à Lyon, Clermont Ferrand, Lille et Montpellier, avec Human Day à Lille, pour la deuxième fois, le 19 septembre, et cette année avec le partenariat signé avec le Learning Show (plus de 700 spécialistes de la formation) les 16 et 17 octobre à Rennes : nous sommes au côté des lecteurs où qu’ils soient. Et ce sont aussi des téléchargements en provenance de l’étranger (Canada, Belgique, Côte d’Ivoire, Maroc, Roumanie, Allemagne, Sénégal...)
Dans nos cartons, des projets plus fous les uns que les autres, mais nous vous en parlerons très bientôt.
Alors, le dossier ?
La Marque Employeur ? Est-ce réellement une mode « marketing » qui serait le bras armé de la captation de potentiels ? Est-ce la version éthique de la mise en évidence des bonnes pra- tiques et des valeurs de l’entreprise ? Est-ce encore le focus mis sur l’emballage à défaut de parler du contenu ? Est-ce un incontournable de la fonction RH qui elle-même se « marketinise » ... Les nombreux intervenants, qu’ils soient consultants, experts, innovateurs ou représentants d’entreprises vont alimenter votre réflexion et vous donner les arguments pour choisir votre po- sition. Nous ne sommes pas toujours d’accord avec les thèses évoquées, mais vous, lecteur, vous êtes adultes et responsables. Et puis, lorsqu’une manifestation comme Human Day à Lille mi-septembre (et nous sommes partenaire) choisit ce thème, c’est assez significatif, n’est-ce pas ? (https ://humanday.fr/)
Les prochains MagRH seront consacrés à la RSE, la Formation, puis à un sujet qui lui aussi fera réagir : les RH et les chiffres...
Bonne lecture et partagez sans limite... c’est permis et même fortement conseillé.
Mais avant de vous laisser à votre lecture, quelques mots d’explication sur le choix de la photo de couverture : Le mot « marque » vient du francique « markon » qui veut dire empreinte du pied. Il faut savoir qu’à Babylone et en Grèce Antique, en particulier à Ephèse , les prostituées prati- quaient un signe distinctif sous leurs pieds pour qu’on puisse les suivre « à la trace » jusqu’à leur domicile...depuis le Marketing est devenu plus fréquentable, n’est-ce pas ?
-
N°6 - La QVT
Ravi de vous retrouver une fois encore et, je vous l’assure, c’est un moment particulièrement agréable, après avoir reçu les contributions de nos partenaires, de nos amis, de nos relations d’un jour, mais qui nous rejoignent dans cette attente de vous faire partager leurs réflexions ou leurs expériences. Plus que jamais nous confirmons notre volonté de vous soumettre des visions d’une problématique qui, parfois, ne rentrent pas dans nos références, mais qui peuvent vous aider à conforter votre jugement. Et avec la QVT, ce n’est pas une mince affaire.
Le MagRH c’est ça : l’ouverture, la diversité, mais aussi la complémentarité et la confrontation.
Nous avons décidé de ne plus communiquer sur le nombre de personnes qui téléchargent MagRH. Maintenant que l’on compte en centaine de milliers, ce n’est plus nécessaire. En revanche, nous n’arrêterons pas de communiquer sur les contenus. Ce 360° sur un sujet RH reste la force et l’originalité du Mag. Une de nos lectrices, enseignante en RH, conseille à ses étudiants de s’abonner gratuitement au numérique au prétexte qu’ils économiseront 4 ouvrages par an. Un merveilleux compliment, surtout si nous, nous espérons en même temps, pouvoir donner au lecteur l’en- vie d’en savoir plus encore sur les contributeurs et leurs autres textes.
Maintenant la QVT ... François Geuze, Michel Barabel et moi avons eu une sacrée surprise. Ce sujet est certaine- ment d’actualité. Il est vaste, de la santé au travail, aux conditions de travail en passant par le bien-être. Et autant les avis des « experts » sont nombreux et divers, autant les innovateurs présents dans notre chapitre 3 occupent le terrain, autant les « entreprises » ont du mal à parler de leurs accords, de leurs politiques, de leurs engagements. Non, ce n’est pas qu’elles ne font rien. Mais elles ont du mal à communiquer sur le sujet. Alors que les questions sont posées : quels sont les effets économiques de la QVT ? Est-ce là la concrétisation de pouvoir mettre le « H » au centre de la préoccupation du DRH ? Est-ce une possibilité de redonner un sens aux relations sociales ? Et doit-on se méfier des dérives ? Ces questions ont-elles seulement des réponses ? La crainte de donner dans les effets de mode est-elle présente ? Le silence des entreprises en est peut-être simplement l’explication...
Quoiqu’il en soit, grandes entreprises et ETI ont encore répondu à nos questions, à nos demandes d’échange d’ex- périences, et ce sera à vous de vous faire une idée et, peut-être, de passer à l’action.
Pour terminer, deux nouvelles :
D’abord allez trouver en fin de publication p277, une nouvelle rubrique, nommée HR Connexion, qui permet aux RH en repositionnement de se faire connaître. Leurs coordonnées sont accessibles par lien LinkedIn, et les classements déterminés par régions souhaitées et par niveau d’expertise.
Employeurs potentiels, cabinets de recrutement, sociétés de management de transition, à vos clics, vous pouvez les approcher sans retenue.
Maintenant, si vous êtes vous-même RH en recherche, et que vous voulez profiter de cette opportunité (gracieuse) de visibilité, notez sur un message à l’attention de : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. : vos nom et prénoms, votre titre, votre
région souhaitée et la mention junior ou expérimenté, et vous terminez par le lien de votre profil Linkedin.
Enfin, soucieux d’éviter toute exclusion, le MagRH est fier d’annoncer que le site www.magrh.fr est maintenant ac- cessible aux mal-voyants. En cliquant sur l’icone appropriée, vous accédez à la version lue des articles du MagRH. Une forme de QVT en quelque sorte...
Le Mag RH se fixe de hauts niveaux de qualité, à l’image de celle de nos lecteurs....merci à vous !
-
N°5 - Les compétences
Le numéro précédent du Mag traitait de la formation...un véritable 360° de la Formation. Dans la droite ligne de ce dossier, il était inévitable de traiter la notion de compétence. La loi elle-même n’a-t- elle pas transformé la notion de plan de formation en plan de développement des compétences ? Mais de quoi parle-t-on au juste ? Et si une mauvaise interprétation sémantique ouvrait la porte à des déviances, à des erreurs de parcours ? Nous prenons donc, comme à l’habitude, le pari de vous apporter des éléments pour enrichir votre réflexion, à travers des articles, des billets, des vidéos, des apports pratiques en provenance d’experts, de spécialistes learning, d’universitaires et de cher- cheurs, de DRH et d’autres encore.
Et puis, ce numéro est le premier d’une nouvelle série, celle d’un Mag RH qui se professionnalise. Deux transformations notoires :
❙ D’abord, chaque numéro numérique gratuit sera doublé d’une version papier, sur abonnement. Rassurez-vous, le prix de l’abonnent est supportable : 25€ annuel. Mais il vous offre ainsi le moyen de conserver trace des articles qui vous semblent devoir être à portée de main, et aussi de faire circuler peut-être plus facilement entre collègue un dossier qui vous parle.
❙ Ensuite nous ouvrons un site très documenté qui permet d’avoir accès aux anciens numéros, aux articles classés par rubriques, à des vidéos spécifiques comme celles des Tribunaux des Flagrants Délires RH. Ce site autorise aussi les échanges et le contact avec les équipes de rédaction.www.magrh.fr
Pour nous permettre de financer ces nouveaux outils, nous avons décidé d’accepter le principe de la documentation publicitaire. Sur le site et sur les numéros numériques et « print », mais sans à aucun moment renier deux fondamentaux : l’indépendance de la rédaction, et la transparence pour lelecteur. C’est pour cette raison que nous nous faisons accompagner d’une régie (La FFE) qui nous assure le respect de ce cahier des charges, correspondant à notre ADN.
Soucieux de permettre, sur de grands dossiers de fonds, la transmission des visions diversifiées, parfois contradictoires, de promouvoir la réflexion collaborative, de favoriser la co-construction, et surtout d’être conscient que vous, lecteurs-partenaires, êtes suffisamment matures et responsablespour porter vos jugements, vos appréciations, après avoir analysé toutes les faces d’un probléma- tique, nous continuons de nous entourer des meilleurs. Dans les nombreuses remontées positives sur le numéro précédent, l’une d’entre elle m’a beaucoup touché : «votre magazine c’est comme un Mooc, c’est de la formation gratuite qui nous fait grandir... »
Cette évolution, et c’est à vous que nous la devons, qui nous fait osciller selon les numéros entre 50 et 90 000 téléchargements, attire les rédacteurs prestigieux, donne de la crédibilité aux organisations officielles qui nous ouvrent leurs portes, et nous engage à une recherche permanente, celle de laqualité et de l’innovation.
André Perret, Michel Barabel et François Geuze
-
N°4 - 1,2,3 Formez !
Formez... vos bataillons...
Si vous vous dites « formation, formation... » en sau- tant comme des cabris... c’est qu’il vous manque un épisode. Ce qui s’est passé l’année dernière la loi du 5 septembre 2018 est tout, sauf anodin. On avait dé- jà parlé de changement de paradigme en 2014, au- jourd’hui il suffit de lire le titre de la loi : « avenir pro- fessionnel » en résumé, ou « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » en plus détaillé, et l’on aborde de plein fouet cette transformation : l’indivi- du n’est plus « acteur » de sa formation, mais « ac- teur » de son devenir professionnel et des compéten- ces associées. Le dossier que nous vous présentons dans ce numéro « collector » du MagRH aborde le sujet sous trois aspects : la loi et ses conséquences, ses avancées et ses interrogations... puis un chapi- tre entier sur l’innovation, qui est à la fois la source et la quasi finalité de cette nouvelle approche du sa-
voir et de l’apprentissage, et enfin dans un troisième temps, la mise en œuvre dans les entreprises.
Nous entrons dans un nouveau monde de « la forma- tion », rien n’en sort indemne. Les acteurs, les institu- tionnels, le financement, les outils... ne reste qu’une partie identique au monde d’avant : l’individu, qu’il soit en recherche d’emploi ou salarié, et c’est bien lui sur les épaules duquel repose le succès ou l’échec de cette réforme. Et c’est à nous de savoir si nous pou- vons le mettre dans une situation favorable à cette transformation, à cette métamorphose.
Le nombre des contributions dont nous disposons pour ce numéro en ferait un numéro collector cer- tes, mais compliqué à lire. Nous avons donc décidé de profiter de la proximité du numéro suivant qui portera sur les « compétences » pour dispatcher les articles sur ces deux supports. Rien de perdu, bien au contraire...mais cette affluence indique bien l’im- portance de l’enjeu pour nos entreprises et pour les salariés. Maintenant, la sortie de ce numéro du MagRH correspond à la traditionnelle période des vœux de nouvel an. L’équipe de rédaction mais aussi l’ensemble des contributeurs de ce numéro se joi- gnent à moi pour vous souhaiter une année 2019 ri- che d’expériences diverses, d’acquisitions de connais- sances, de situations d’apprentissage auprès de vos pairs, mais aussi de vos amis, bref de ces circonstan- ces qui, une fois reconnues, permettent d’être de- main, un peu plus grand qu’aujourd’hui.
Le MagRH va entrer dans sa deuxième année. Fort de ses 85 000 lecteurs, il va grandir lui aussi, poussé par une motivation sans équivoque : votre satisfac- tion et la conscience qu’il est un outil qui doit vous permettre de vous enrichir.
Bonne année à vous toutes et tous...diffusez autour de vous, et bonne lecture.
André PERRET
Rédacteur en chef MagRH -
N°3 - Femmes et Entreprises
Les femmes où la femme ? Nous en reparle- rons tout à l’heure...puisque c’est l’objet de no- tre dossier du trimestre.
D’abord un immense MERCI... vous avez été plus de 85 000 à télécharger le Mag 2, et ce n’est pas le nombre de lecteurs puisque certai- nes centrales syndicales ont retourné à leurs adhérents les pages du MagRH sur l’actualité syndicale et que ça... RGPD ou pas...on ne maîtrise pas !
Le Mag, votre Mag, va évoluer et se professionnaliser sans perdre son ADN de départ : ouverture, débats et réflexion... Progressivement vous allez trouver en sus du dossier (dont le prochain Mag 4 sera consacré à la Formation) des rubriques dont voici une liste non exhaustive :
-
Stratégie (Vision, Comex/Codir, Anticipa- tion, Actionnaires, M&A)
-
Écosystème (RSE, Nouvelles formes d'entre- prise,Relations Sociales, Hors les murs...)
-
Tenir le cap (le DRH Maker/Les mains dans le cambouis/Changements ...)
-
Tout compte fait ! (Rémunération, Paie, Comp&Ben, Cotisations, Optimisation RH, tout ce qui se termine par des euros...)
-
Semer, Faire croitre et embellir (Formation, Expérience candidat, collaborateur, Image et Marque employeur...)
-
Bien dans ses baskets (QVT, Espace de travail...)
-
Les RH Hackent le digital (Numérique, SIRH, Applications, IA...)
-
Attendez-vous à apprendre que (Prospective, Recherche...)
-
Rubrique à brac
-
A force d'être responsables vous finirez bien par être coupables... (juridique)
-
Désintox (contre les effets de mode/ vrai ou faux/ pas démontré)
-
Evénements (pour les 3 mois à venir, et compte rendu des 3 mois passés)
-
La culture c'est comme la confiture... (livres, spectacles, cinéma...).
Comme ces rubriques seront constituées d’un ou plusieurs articles, surtout si vous vous sentez une âme de «plume» ou de «clavier», vous pouvez nous faire parvenir vos billets à l’adresse
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Maintenant revenons aux femmes ou à La Femme. Un récent tribunal des Flagrants Déli- res RH laissait apparaitre une nécessité : celle d’œuvrer à la suppression des inégalités (sa- laire, promotion...) et laissait entendre que tout était lié : éducation, parents, société, envi- ronnement, juridique, idéologie, management, social, politique... Un mélange des genres pour le coup, bien peu harmonieux. Mais ce qui ris- que aussi de diluer les responsabilités. Alors notre parti a été pour ce Mag, de compléter la réflexion par des prises de position ou des re- gards inattendus. Vous serez peut-être surpris, choqués, ou en désaccord, mais certainement pas insensibles. Les enquêtes montrent que dans les sociétés où la population féminine est importante, avec une femme à la tête, les pla- fonds de verre se fissurent... et ce sont les hom- mes que l’on cherche dans les CoDir. Alors si nous visions avant tout la parité, non par l’égalité souvent nivelante, mais, comme en mana- gement, par l’équité. J’en conviens, c’est une « position », je l’assume et j’accepte d’être chal- lengé , et c’est bien là l’ADN du MAG...
André PERRET
-
-
N°2 - Relations sociales
Fort de cette légitimité, et avec les soutiens que vous nous apportez grâce à vos contributions et messages d’amitiés, nous voilà au pied du mur : confirmer cette confiance qui est la vôtre. Mais quoiqu’il en soit, merci de tout cœur.
Le sujet du Mag RH 2 est encore un sujet d’actualité...et de fond à la fois. C’est notre ligne éditoriale : analyser à fond un sujet qui fait l’ac- tualité. Les discussions sur les or- donnances, sur la formation, sur le chômage, sur les retraites, sur la SNCF... ont replacé les organisa- tions syndicales sous le feu des projecteurs et autres caméras. Les rapports de forces entre les syndi- cats et le gouvernement, les oppo- sitions entre le patronat et les orga- nisations ouvrières ou cadres, les divergences entre les organisations elles-mêmes, les postures parfois, ne permettent pas toujours de com- prendre les enjeux. D’autre part, la modernisation technologique des rapports changent aussi la donne. Les environnements de type ré- seaux sociaux, numériques, et gé- nérationnels posent questions aux entreprises, certes, mais aussi aux syndicats. Quelles sont les attentes des adhérents et surtout de ceux qui n’adhèrent pas...
Nous avons posé ces questions aux dirigeants des Organisations Syndicales. La quasi-totalité d’en- tre eux, malgré les calendriers char- gés, nous ont fait l’honneur et l’ami- tié de nous répondre, aussi bien
sur leur stratégie que sur leur vision du monde et de la société. Vous les découvrez au fil des pages et par ordre alphabétique pour garantir l’objectivité. Et nous dépasserons même les frontières de l’Hexa- gone...
Au Mag, nous ne sommes pas con- sensuels. Nous ne partageons pas forcément les points de vue de nos contributeurs, et même entre nous, nous n’avons pas forcément les mêmes convictions...sauf une : ac- cepter d’écouter l’autre. Face à ces recompositions, il nous apparait de plus en plus nécessaire de prendre le temps d’entendre, de compren- dre et de rechercher les points de rencontre et non les points de diver- gences. Comme en entreprise, se montrer responsable pour un DRH c’est être capable de faire preuve d’empathie. Pas de cette mièvrerie laxiste, mais de cette capacité à tout se dire, même les choses diffi- ciles, mais ... sans nuire à la rela- tion. Cela se nomme assertivité. Et lorsque l’empathie est assertive, elle peut réellement donner nais- sance à la co-construction.
Les syndicats, un nouveau départ, pour aller où ? C’est ce que nous allons découvrir au fil de ces pa- ges.
Bonne lecture ...
André PERRET
-
N°1 - IA et RH
Il n’est plus possible aujourd’hui de comprendre qui dit vrai et qui affabule dans les torrents d’arIcles touchant à l’Intelligence ArIficielle. Entre Utopie et Dystopie, entre enthousiasme et angoisse, l’absence de visibilité donne lieu aux dérapages les moins contrôlés. Alors, par ce dossier, nous voudrions revenir aux fondamentaux :
-
L’intelligence arIficielle possède-t-elle un périmètre dédié, ou comme l’univers, est-elle expansionniste ?
-
Que peut-on en aEendre ?
-
Quel est le rôle de l’éthique dans le contrôle de
-
Quelle est l’influence culturelle dans la vision que l’on a de la concepIon ou de l’uIlisaIon de l’IA ?
-
En quoi les Ressources Humaines sont-elles impactées en dehors de l’uIlisaIon des applicaIons et autres chatbots...
-
Le RH et le citoyen font-ils cause commune dans une révoluIon sociétale et des praIques d’entreprises ?
Si on accepte le postulat qui consiste à aEribuer à l’Intelligence ArIficielle l’objecIf de faire mieux et plus vite que l’homme, doit-on pour autant la doter d’une conscience ? Rabelais disait : performance sans conscience n’est que ruine de l’entreprise. Non, ce n’est peut-être pas Rabelais, mais qu’importe. L’idée est de réfléchir avant et non de jouer le suiveur, comme nous le faisons jusqu’à présent. Les « start-up » nous proposent des applicaIons que nous n’avons jamais demandé, mais qui parfois nous séduisent ou alors nous affligent. Aux US, il est possible maintenant de définir par « reconnaissance faciale » l’état de stress d’un candidat... vous avez certainement entendu parler de ceEe applicaIon qui, toujours avec le même procédé, indique vos préférences sexuelles... Est-ce cela que nous voulons ? Doit-on considérer que ces algorithmes ont une uIlité pour l’évoluIon de l’humanité, ou pour l’évoluIon de l’entreprise ?
Alors, il est peut-être temps pour la foncIon RH de reprendre les commandes. A nous de réfléchir à ce que nous voulons, éclairés par les experts et techniciens sur l’état de la recherche et sur les noIons de faisabilité. Mais n’aEendons pas que les plats arrivent de la cuisine avant de déclarer nos allergies... CeEe démarche sera celle des 4 journées gratuites RévoluIon RH où les RH vont hacker l’IA.
- Lille le 5 Décembre 2017
- Paris le 8 mars 2018
- Montpellier le 30 mars 2018
- Bruxelles
Vous pourrez découvrir en fin de dossier, la démarche originale et le programme.
Mais la réflexion peut également se nourrir par l’humour. Le 15 Novembre 2017, nous organisons notre troisième Tribunal des Flagrants délires RH, en appelant à la barre, Madame IA et Monsieur Bot, de la bande à Al’ Gorithm. Un casIng de rêve pour une soirée construcIve et délirante.
Toutes ces manifestaIons convergent vers la nécessité de prendre notre avenir de RH en main, mais aussi notre avenir de citoyen. Puisque l’un et l’autre sont pour la profession, devenus indissociables.
André Perret
-