Nos diplômés sont nos meilleurs ambassadeurs

Entretien avec Thomas Froehlicher, Doyen et Directeur Général de l’École Rennes Business School. Il nous présente son école, son positionnement et ses axes de différenciationsur un marché très concurrentiel.

Avec la globalisation du marché de l’Executive Education, quels sont vos axes de développement et vos enjeux  ?

Aujourd’hui, les politiques de recrutement dans les entreprises en France et à l’étranger sont de plus en plus tournées vers la recherche de talents qui ont une certaine ouverture sur l’internationale, une dimension multiculturelle, une capacité à travailler en mode collaboratif, un savoir-faire et un savoir-être (soft skills) … Cette multiculturalité se retrouve au sein de l’école aussi bien au niveau du corps professoral (90% de nos professeurs sont étrangers) et de nos étudiants. Et cela se retrouve aussi dans notre réseau d’Alumni composé de plus de 20 000, dont certains repartent vers leur pays d’origine à la fin de leurs études. 

Comment cela se traduit-il au niveau du « Global Employability » ?

D’abord, nos étudiants capitalisent sur notre forte présence dans le monde pour construire leur premier réseau à l’international, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. En parallèle, à Rennes Business School, là où d’autres ont opté pour une politique multi-campus, nous avons préféré nous rassembler sur un site unique, multiculturel et cosmopolite. 

Contrairement aux idées reçues, les étudiants étrangers ne comptent pas tous commencer leur carrière professionnelle dans leur pays d’origine, exception faite peut être des étudiants chinois. Beaucoup envisagent de démarrer leur vie professionnelle en France, et notamment à Paris. Fort de ce constat, nous nous sommes dotés d’un centre de formation en « français langue étrangère » (niveau A2 / B1) pour leur donner les bases linguistiques nécessaires pour travailler en France et échanger au quotidien dans le cadre de leur fonction. 

À cela s’ajoutent des partenariats que nous avons noués avec des universités et des écoles à travers le monde et notamment avec : 

  • Insofe, une école d’ingénieurs indienne à Bangalore : nous envoyons des étudiants suivre des formations certifiantes autour de l’IA, de la data science et de la deep tech et nous recevons des élèves ingénieurs indiens pour les former sur la dimension managériale ;
  • L’université de Wuhan en Chine autour des sujets de la supply chain et de son évolution, le management des opérations … ; 
  • L’Université Caucasus de Tbilissi en Géorgie : ce partenariat nous ouvre une porte sur la Turquie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan ou encore le Kazakhstan.

Nous menons une politique active de partenariat. Récemment, nous avons identifié un nouveau partenaire à Lima, une business school triple accréditée.   

Et pour conclure, quelques mots sur votre réseau d’Alumni qui compte plus de 20 000 personnes à travers le monde …

Un diplômé de l’école est une forme de « proof of concept » ! Il nous faut donc être en capacité permanente de les accompagner même après leur sortie de l’école en termes de coaching, de mentoring et de conseil pour leur carrière. Cela passe par un accès à une offre différenciante de formations aussi bien sur le plan des contenus que des formats. Notre réseau s’est aussi constitué en clubs autour de centres d’intérêts, de secteurs, de régions géographiques … Enfin, c’est aussi un réseau très dynamique et soudé notamment à l’étranger. Et il ne faut pas oublier que nos diplômés sont nos meilleurs ambassadeurs. Il y a parmi eux de très belles réussites comme Laurent Claquin, en charge des Amériques pour Kering ; Thibaut Gemignani, CEO de Figaro Classifieds ; ainsi que des entrepreneurs accomplis comme Laurent Ritter co-fondateur de la start-up Voodoo ou encore Franck Zal, fondateur de Hemarina, diplômé de notre EMBA qui a reçu le trophée de l’entrepreneur de l’année décerné par EY.  


 

Imprimer